Grâce à toi (Vkook)

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Je pianote sur mon téléphone.

Encore une autre demande d'un pervers immonde. J'ai finis par m'habituer à ce site. J'y ai trouvé mes habitudes, mes spécialités.

J'ai même réussi à gagner pas mal d'argent, comme quoi, je ne m'en sort pas si mal seul.

Des voix se font entendre au fond du wagon.

Une dame crie sur son fils.

Un fils grand.

Mince.

Magnifique en tous points.

Et que ne connaît que trop bien.

Kim Taehyung.

- Mais qu'est ce que je vais faire de toi ! Même pas foutu de séduire La fille des Kim ! Un peu de romantisme, ça te turais ?!

J'ai le pressentiment qu'ils parlent de Jennie.

- Dix ans qu'elle te tourne autour. Tu ne veux pas accéder à ses demandes ? Tu sors avec elle, tu romp, tu ressors avec elle, décide toi ! Mais ne nous fais pas perdre un tel contrat ! Tu n'aimes personne de toutes façons alors fait semblant, tu n'es bon qu'à ça.

Sans vraiment savoir pourquoi, je me lever et les interrompt.

- Excusez-moi madame, mais on vous entend crier depuis le bout du wagon, y'a t'il un problème ?

Taehyung ne semble pas m'avoir reconnu, après tout ça fait six ans qu'on ne s'est plus vu.

- Non mon garçon, c'est un problème familial, entre moi et mon incompétent de fils.

- Voyons madame, ne dites pas de telles choses.

- Célibataire à 24, un si beau jeune homme ! Tu gâche ton potentiel Taehyung !

- Vous savez, je travaille pour une agence de rencontre, je peux conseiller votre fils.

Une agence d'escorte, certes, mais une agence est une agence.

Elle me regarde abasourdie. C'est vrai que je me suis un peu incrusté.

- Voici ma carte.

Je lui tends la carte d'une entreprise de Lux pour partenaires riches (récupérée dans un magazine).

- J'ai tout de suite vu le potentiel, on pourrait en faire une tête d'affiche !

- Tu pourrais te développer mondialement Taehyung, tu auras une belle vie comme moi, avec cette merveilleuse petite Jennie !

Il sourit faussement à ma mère et me dévisagea.

- Merci monsieur...

- Jungkook, Jeon Jungkook.

Le regard de Taehyung s'agrandit dans la seconde.

Je lui donne mon numéro personnel et quitte le wagon, arrivé à mon arrêt (merci le timing parfait).

Il ne restait plus qu'à espérer pouvoir lui parler. C'est tout ce que je voulais au fond, n'est-ce pas ?...