2

29 5 7
                                    

Est-ce de la joie ? Ce sentiment qu'Augustine ressentait ce matin là, était-ce de la joie ? Elle ne pouvait pas dire. C'est ce qu'elle avait attendu pourtant, c'est ce qu'elle avait voulu. Mais après une nuit de sommeil et un thé vert, elle repensait à ce moment différemment de comme elle l'avait vécu. Embrasser James, perdre sa virginité, le tout dans une voiture et alors qu'il avait une copine. Non Augustine, il va rompre avec elle, il te l'a dit. Il ta regarder dans les yeux et il te l'a dit. Tu l'a regarder et tu as vu l'enfant avec lequel tu avais fais le serment de rester ami quand vous étiez jeune. Mais avait-il tenu sa promesse ? Était-il rester ami avec elle toute ces années qu'ils avaient passé à l'ignorer dans les couloirs ? Et s'il n'avait pas tenu cette promesse alors comment pouvait-elle le croire ? Comment pouvait-elle savoir qu'il allait quitter Betty?
Non.
Respire.
James va quitter Betty. Il attend simplement qu'elle revienne de vacances. C'est un mec bien. Il attend qu'elle revienne pour ne pas lui faire de mal à travers de son téléphone. Il n'est pas ce genre de garçon.

N'est ce pas ?

Augustine commençait à avoir mal à la tête. Elle se fit un troisième thé et monta dans sa chambre. James l'avait appelé le soir précédent, le soir où ils s'étaient embrassés. Il lui avait donné rendez vous au lac à 15h aujourd'hui, lui avait dit qu'il avait une surprise. Ça lui avait fait plaisir et elle n'avait pensé qu'a ça toute la nuit. Ça et au cauchemar qu'elle avait fait voyant Betty la surprenant avec James et lui tirant les cheveux si fort qu'elle avait finit chauve. Mais ce n'était qu'un cauchemar. Elle n'avait rien à craindre puisqu'elle avait James. Elle devait se changer les idées. Il était dix heures, malgré son cauchemar elle avait dormit longtemps. Elle prit son vernis vert qu'elle applica sur ses ongles puis souffla dessus pour le faire sécher. Elle prit ensuite une robe blanche qu'elle mit avec un collier de perle et un bandeau vert dans les cheveux.
10h45
Super... Elle avait espérer que s'habiller prendrait plus de temps mais maintenant elle devait trouver quelque chose à faire avant de retrouver James. Elle prit alors un livre, Jane Eyre et lu jusqu'à l'heure de manger. Ses parents n'étaient pas chez elles car ils travaillaient tous les deux. Elle se fit une salade composée qu'elle mangea dans son jardin, observant les oiseaux. Tout de suite elle se sentit apaiser. Il y avait des personnes qui préféraient les villes au village, les bâtiments à la nature, mais elle n'en faisait pas partit. Elle avait toujours habité près de la nature. Même si elle habitait dans une petite ville, elle était assez loin du centre pour être assez près d'elle. Elle aimait l'air, surtout l'été. Et aujourd'hui elle en avait besoin, ce pouvoir que la nature avait sur elle, cette capacité à l'apaiser. Elle en avait besoin.

Après avoir fait sa vaisselle Augustine monta dans sa chambre. Elle répondit à des messages de ses amies lui demandant comment elle allait et lui disant qu'elle leur manquait. Depuis qu'elle passait du temps avec James, elle ne sortait plus trop avec elles mais elles se dit qu'elle les reverraient dans deux semaines, à la rentrée. Elle pouvait passer un peu de temps avec James jusque là.
15h arriva, Augustine se pressa pour retrouver James au lac. Quand elle le vit, elle sourit instantanément. Elle ne pouvait pas s'empêcher de penser à lui elle le savait. Elle pensait à ses cheveux brun, à son sourire, ses fossettes. Et à chaque fois qu'elle le voyait dans sa tête, son coeur battait plus vite. Elle l'avait vu le jour précédent mais le moment qu'elle avait passé sans lui lui avait paru durer une éternité. Et maintenant il était la, juste devant elle, lui souriant et lui faisant oublier tout ses cauchemars.

"Salut August' "

"Hey"

Elle s'avanca vers lui et vers le drap qu'il avait étendu par terre, sur lequel elle s'assit. Il sourit et dit :

"Je voulais m'excuser, pour hier soir.. "

Le coeur d'Augustine s'arrêta, il regrettait ce qu'il s'était passé ?
Il continua,

AugustineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant