Chapitre 2

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                               PDV: Antoine


Les élèves ce mettent à leurs place pendant que lui, Fabien, regarde le programme de mathématique.

-Reprenez la fiche de la dernière fois. Si vous l'avez fini, dites le moi, je vous en donne une autre.

Personne ne lèves la main alors j'en conclu que personne n'a fini.

Le brevet est dans cinq jours alors, cette feuille est une fiche de révisions remplis d'exercices: Tous plus compliqués les uns que les autres.

J'observe Fabien du coin de l'œil, il parle avec un de mes élèves.

Quand il est concentré, il a cette manie de froncer les sourcils. Ce qui le rend plus attrayant qu'il ne l'ai déjà.

-Antoine, tu peux venir sil-te-plait.

Il m'interpelle en disant mon prénom, est-ce de la provocation ?

-J'arrive, Fabien

Il me sourit, c'était bien de la provocation. M'appeler par mon prénom devant toute la classe, oui, c'est une sorte de provocation.

Je marche en sa direction et je lui demande si tout va bien, il me répond qu'une élève à besoin d'aide alors je m'exécute dans l'apprentissage de mon élève.

L'heure passe, assez vite puisque qu'avec Fabien, nous n'avons fait que nous taquiner.

Il n'y a donc plus personne dans la classe, juste lui et moi.

Il s'approche de moi, pose ses mains sur mes épaules comme d'habitude.

-Tu les adores mes épaules, mh ?

- J'aime tes épaules, je t'adore toi.

-C'est vrai ça ? Alors dit moi ce que tu aimes d'autres chez moi.

Je place mes mains sur ses hanches et je souris.

Il me regarde avec un air séducteur puis me mange des yeux de la tête aux pieds.

-Premièrement, ton sourire et t'es beau yeux.

-Mais encore ?

-Tes lèvres.

Je souris.

-Ho, pourquoi ?

-Car déjà, tu m'embrasses bien avec celle-ci et deuxièmement... mh, non il vaut mieux éviter celle-là.

Lui et son côté pervers, tout ce que j'aime.

-Ho oui ? Tu veux dire que je te s-

Il plaque sa ma main sur mes lèvres, les joues rouges, les yeux écarquillés et les sourcils froncés.

-Chute !

Je retire ça main et la remet sur mon épaule.

-Monsieur est timide quand on parle de chose plus.. sérieuse. Enfin, j'en doute vue ce qu'on peut faire ensemble dans ma salle.

Il ouvre grand la bouche avec une envie de m'insulter mais il se retient. A la place de sortir des injures de ça délicieuse bouche, il se dégage de mon emprise et ferme à clé ma salle.

Cette heure était la dernière avec mes élèves. Il ne reste que quelques professeurs dans le collège et la directrice, qui m'a donné rendez-vous ici-même, dans mon bureau, dans quelques instants.

-Tu as peur que quelqu'un nous vois ?

- Si on peut éviter que quelqu'un nous prenne en plein acte.

Je souris, un acte, quelle acte ?

-Un acte, quelle acte ?

-Arrête de faire comme si tu sais pas, tu me chauffes et après tu fais comme si tout allait bien.

-Parce que tout vas bien.

Je lui prends les mains et le rapproche de moi.

-Tant que c'est toi et moi, tout va bien.

Il me souris et repose ses mains sur mes épaules, ce qui me fait sourire aussi.

Il commence à faire circuler ses mains le long de mes pectoraux mais je l'arrête.

-Mon cœur, ce n'est pas que je ne veux pas le faire avec toi mais j'ai un rendez-vous avec la directrice là.

Il ouvre la bouche, maussade est-il quand il me regarde. Il baisse la tête et sors de ma salle après l'avoir déverrouiller.

Mince...

Je cours après lui et l'interpelle.

-Fabien! Pourquoi tu es parti en furie comme ça ?

Je pose mes mains sur ses joues mais il me les dégages d'un coup de tête.

-Ho Fabien ? Ça va ?

-Non, c'est énervant.

-De quoi ?

-Tu sais très bien, tu me chauffes et après tu me laisse en plan comme si je valait rien.

-Mais tu peux venir chez moi aussi ce soir, ma femme n'est pas là.

-Ça aussi, c'est énervant, même vexant. Tu restes avec une fille que t'appelle ta femme alors que tu la trompes tout les jours avec moi.

-Mais c'est mes affaires, tu n'as pas de quoi à t'inquiéter...

-Et alors ? évidemment que si je m'inquiète, je tiens à toi mais le fait que au travail, tu couches avec moi et à la maison, tu couches avec elle, sa me.. Sa me dégoûte, je sais pas.. Je veux pas continuer comme ça.

Je reste perplexe, comment peut-il me dire ça alors que je l'ai prévenu au tout début de notre relation.

-Je t'ai prévenu, Fabien. J'ai une femme et des enfants, je ne peux pas faire sans.

-Alors si tu ne peux pas faire sans, sa seras sans moi.

Il part et je ne l'arrête pas, je ne l'arrête pas car je n'ai plus rien à dire, que dois-je faire ?

Je ne suis ni Juliette ni RoméoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant