décès vivant

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Il avait des rêves, il voulait qu'il soit là pour les accomplir.
Il n'en avait qu'un, et il voulait qu'il soit le seul.

Il semblait naïf, mais le vrai lui croulait sous la réalité.

...

Il étouffait, mais il ne savait pas comment l'exprimer.
Il riait, il faisait rire, il cherchait à oublier la blessure qui ne cicatrisait pas.
Il voulait aimer, mais il brisait des cœurs, comme on avait brisé le sien.

aimer, briser

C'était devenu le contraste de son existence.

On dit un cœur de pierre, mais ce sont les morceaux de son cœur brisé qui blessent.

Il ne savait pas comment aimer, parce que le mot aimer  l'avait trahi.
Il se laissait vivre à la légère, parce que le reste était trop compliqué.
Il était fort, mais il était faible aussi.
Il ne voulait plus respirer, mais quand l'angoisse le saisissait, il criait à l'aide à l'air.
À la lumière, il était debout... derrière le voile et dans le noir, il écrivait SOS sur les bouts de lui qu'on avait détruit.
Sur les bouts qu'il détruirait.

à ses yeux, il n'existait plus.

Il avait perdu la moitié de son ADN, la branche de gauche au dessus de sa tête dans l'arbre de son histoire, mais ce n'était pas la mort qui les avait séparés, c'était la vie.

Juste des mots balancés dans l'infini - Plume de Poésie 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant