Allison Smith

~ Chapitre 1~ # Flashback

       

Dans la vie, il y a ceux qui ont une enfance normale, qui grandissent dans la chaleur d'une famille toute leur vie et qui finissent par fonder une famille à l'image de celle qu'ils ont eu dans leur enfance et bla... Bla... Bla...
Il y a aussi ceux qui ont été victimes de violence pendant leur enfance et qui ont dû encaisser les coups et supporter de voir leurs mères se faire battre par leurs pères ou leurs beau-pères  et qui ont finis par se révolter en grandissant... Ou pas !
Ceux qui ont grandi dans la rue...
Ceux qui sont nés dans des familles riches et qui ont tout, sauf l'amour...

Et puis il y a moi...

J'ai été abandonnée à la naissance par mes parents biologiques pour une raison que j'ignore, et j'ai été recueillie par une mère religieuse qui m'a gardé avec elle au couvent et qui s'est occupé de moi comme sa propre fille jusqu'à sa mort...

Sa mort...

Ça me fait bizarre de le dire comme ça !

🍂 Flashback 🍂

Je n'avais que cinq ans mais j'avais bien conscience de l'état dans lequel elle était. Elle avait fait des mois à l'hôpital. À son retour de l'hôpital, elle restait dans son lit toute la journée. On lui emmenait son repas dans sa chambre. Elle n'avait plus la même vigueur dans sa voix...

Un après midi, alors que j'étais à son chevet, elle me demanda de m'asseoir et elle commença à me dire de choses que je ne comprenais pas...

_ Ma puce, je veux que tu me promette une chose très importante. M'a-t-elle dit.

_ Laquelle ?

_ Je veux que tu me promette que... que peu importe si je ne suis plus à tes côtés, tu deviendras une femme forte et que rien ni personne ne t'empêchera d'atteindre tes objectifs.

_ Pourquoi tu dis ça Maman ? Tu seras toujours avec moi, pas vrai ?

_ Mais bien sûr ma chérie. Je veux... Je veux juste que tu me le promette. M'a-t-elle répondu en toussant.

_ Je te le promets !

_ N'oublie jamais que je t'aime et que tu es le plus beau cadeau que Dieu a mis entre mes mains.

_ Je le sais... Et je t'aime aussi !

Elle me prend dans ses bras et me serre autant que son corps faible le lui permet.

On entend la porte s'ouvrir. La sœur Maria entre dans la pièce suivie d'un homme de grande taille. Il est déjà venu à quelques reprises. Il me regarde fixement dans les yeux et m'adresse un sourire bienveillant :

_ Bonjour toi ! Comment vas-tu ?

_ Je... Je vais bien monsieur Smith. Lui ai-je  répondu d'une voix timide.

Il m'adresse un petit sourire puis son regard se dirige vers la Mère Catherine :

_ Comment allez-vous ma Mère ? Je suis venu aussi vite que possible.

La mère Catherine lui adresse un sourire.

_ Monsieur Smith. Je vais bien merci.

_ Vous n'en avez pas l'air. Je me suis fait du souci en recevant votre appel...

_ Oh mais ne vous en faites pas !

L'homme s'assied sur une chaise qui est placée près de son lit.

_ Alors... Vous vouliez me voir ?

_ Oui en effet, il y a un sujet que nous devons aborder tous les deux Monsieur Smith.

Elle nous fait signe à moi et à la sœur Maria de les laisser seuls. Ce qu'on exécute ( de force pour ma part ).