Chapitre 1

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PDV Padraig

Je m'appelle Padraig Bakers, je viens d'avoir 24 ans

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Je m'appelle Padraig Bakers, je viens d'avoir 24 ans.

Aujourd'hui c'est le pire jour de ma vie, je viens d'être condamné à une peine de prison de 30 ans...
Accusé de meurtre prémédité sur un certain Clay Mayo.
Je ne connaissais même pas ce gars, mais mon ADN a été retrouvé sur la scène de crime.
Je suis le coupable idéal.

Pour me défendre pendant le procès, j'ai eu droit à un minable avocat commis d'office, n'ayant pas les moyens de m'en payer un.
Je n'avais aucune chance, je n'avais pas d'alibi pour le meurtre, j'étais seul chez moi. 

Je n'ai pas vraiment d'amis et au travail ça ne se passe pas super bien.
Un collègue me fait la misère parce que je suis gay, je les remis en place plusieurs fois.
Mais, les mots ne servent à rien avec lui.
J'en suis venu aux mains et il a eu un arrêt de travail...
Je me suis défendu, enfin bref.

Il a porté plainte pour coup et blessure évidemment, je n'étais pas connu par les services de police donc ils ont été cléments, le « délit » à était ajouté à mon casier judiciaire qui était vierge, avant ça.
Puis, on m'a prévenu que la prochaine fois, ce serait la prison.

Autant, vous dire que j'ai évité les ennuis.
Jusqu'au jour où les flics ont débarqué chez moi.
J'avoue que je n'ai rien compris, ils ont défoncé ma porte, m'ont cueilli au lit.
J'ai été plaqué au sol par une brute et on m'a mis les menottes...
J'ai négocié pour enfiler au moins un pantalon et un sweat.
Et, voilà, aujourd'hui c'est le jour où ma vie s'arrête.
Trente ans de prison sérieux...
Le juge à décider de faire de moi un exemple, une connerie ouais, il n'aimait juste pas ma gueule...

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On vient de me mettre dans le fourgon pour aller dans la prison.
J'avoue que là, j'ai les boules.
J'ai peur de ce que je vais vivre là-bas.
Je n'ai jamais fait de mal à personne avant de frapper mon collègue.
Je ne suis pas de nature violente, je suis un homme doux, même une mouche, je ne la tue pas sérieux...

Je pense que je vais crever, je ne suis pas de leur monde, les prisonniers sont violents, ils frappent, violent et tortures...
Enfin, c'est ce qui se dit, peut-être que c'est différent en vrai, mon Dieu, j'espère que tout ça et faux, pitié !

Le fourgon s'arrête, mon cœur bat à mile à l'heure.
Je regarde le bâtiment, on me tire violemment pour avancer.
Je commence donc à marcher, je baisse la tête quand je passe près de grille.

Un gardien prend la relève et les gars qui m'ont amené repartent.

Un gardien prend la relève et les gars qui m'ont amené repartent

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Amoureux au 1ᵉʳ regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant