2014
J'étais dans mon lit, je dormais bien, c'était confortable ma couette était chaude. Mais, toute bonne chose a une fin et mon pire cauchemar (qui se reproduit pour mon plus grand malheur tous les matins) arriva... Le réveil sonna.
Bon, honnêtement, maintenant, j'étais habituée au petit « BIP BIP » aigu, mais il restait tout de même agacent. À la base j'avais mis ce réveil pour être sûre que je me lève le matin mais bon, à force, je m'y habituais et je sentais même que je pouvais me rendormir, sans avoir a arrêter le capharnaüm m'endormir. J'étais tellement fatiguée.
Je refermais donc les yeux, prête à somnoler de nouveau, mais dans ma tête un petit détail, juste une petite chose m'empêchait de dormir, mais je n'arrivais pas à mettre la main dessus...
Mais oui ! C'était le grand prix de Belgique aujourd'hui !!
D'un coup, chaque once de sommeil et de flemmardise qui était en moi se dissipa, je me levais d'un bond, manquant de me taper la tête contre mon plafond en pente. Mon réveil affichait 5h03, et il sonnait toujours.
Je flanquais un gros coup de main sur l'objet qui serait capable de réveiller la statue du sphinx afin qu'il arrête enfin ce vacarme, puis je me précipitais hors de mon lit, me dirigeant vers les vêtements que j'avais soigneusement choisi la veille, afin de ne pas perdre de temps ce matin.
Bon très bien, je les avais choisis il y a plus d'une semaine, mais on ne sait jamais !
Lorsque je sortais de ma chambre, j'arrivais directement dans le couloir où il y avait la porte de toutes les chambres.
En courant vers la salle de bain, je ne pus m'empêcher de crier :
«DEBOUT LÀ DEDANS ! C'EST LE GRAND PRIX DE BELGIQUE AUJOURD'HUI»
J'espérais réveiller ma mère, mon père et mon frère, mais j'avais surtout la certitude que lorsque j'allais sortir de la salle de bain, je n'allais sûrement plus être en vie à cause d'un gamin en crise d'adolescence qui fêtera bientôt ses 15 ans, qui se nomme Conner et qui a toujours les cheveux décoiffés.
Mais j'en avais rien à faire, aujourd'hui s'annonçait un des plus beau jours de ma vie, c'était mon premier grand prix ! J'espérais de tout cœur croiser Lewis Hamilton et Daniel Ricciardo, ils étaient mes idoles.
Je me dépêchais de me préparer, j'enfilais mon jean Levis noir (je ne le mets que pour de grandes occasions), puis mon t-shirt blanc uni. J'avais pris un pull au cas où. Mais comme je n'avais pas forcément froid, je le nouais machinalement autour de ma taille.
J'entendais enfin mon père qui se dirigeait vers la deuxième salle de bain. Ma mère et mon frère avaient choisis de rester ici, donc mon père était bien obligé de venir car il savait que j'étais capable de fuguer pour aller voir ce grand prix. Il n'était pas forcé passionné pour les voitures, le formule 1 etc, mais bon... Il faut dire que j'ai été très persuasive et je l'ai convaincu de nous acheter des places dans la Tribune gold !
Après m'être habillée, je me rendais compte que je ne m'étais pas lavée. Je devais donc me déshabiller, non sans être agacée et en avoir marre de moi même, je passais à la douche en 5min et je ressortais. Je me séchais en 30 secondes top chrono (ce qui est un record pour moi), et recommençais à m'habiller. Ensuite, je me brossais les dents et je me brossais les cheveux en même temps.
J'adorais défier ma mère qui disait qu'on ne pouvait pas faire deux choses en même temps.
Ensuite, partie la plus longue de ma toilette matinale : mes cheveux.
Ils prenaient plus de 10 minutes d'entretien par jour, et encore c'est parce que je me dépêche ! Tout d'abord, ils sont longs. Ensuite, ils sont ondulés/bouclés ! Je dois donc me brosser les cheveux, les mouiller avec une sorte de spray, appliquer une crème puis les brosser à nouveau, pour avoir un rendu impeccable !
D'accord, c'est super joli à la fin, on dirait même une sorte de cascade... Une cascade marron avec quelques mèches miel.. Mais c'est super long.
Lorsque je fus enfin prête, je sortis de la salle de bain. Mon père était encore entrain de se préparer, mais il venait de sortir de sa douche. Bizarrement, en plein milieu du couloir, je ne pouvais pas résister et je criais encore une deuxième fois :
«Allez on se dépêche !»
«TA GUEULE LAISSE NOUS DORMIR IL EST 5H DU MAT»
Me répondait extrêmement gentiment Conner.
«Moi aussi je t'aime grand frère, mais vas faire dodo ou petit bébé Counour va être fatigué»
Suite à ça, craignant pour ma vie, je me précipitais vers les escaliers que je dévalais 4 à 4. Je me précipitais dans la cuisine pour remplir ma thermos d'eau bien fraîche, pour plus de sécurité j'y ajoutais aussi quelques glaçons.
Je pris mon sac à dos (qui me servait normalement pour les cours), je le retournais faisant tomber tous mes cahiers, mes feuilles volantes, mes 4 couleurs volés, ma paire de chaussette et mes bonbons dont la date de péremption indiquait 2007, etc. De toute façon, je m'en fichais on était en vacances, les profs ne pouvaient rien me dire.
Je fourrais ma gourde, un chargeur, une batterie externe (que j'avais fait charger toute la nuit), un paquet de saucisson, un paquet de bonbons, une quantité astronomique de stylos et un paquet de chips dans le sac que je mis ensuite sur mon dos.
Mon père descendait les marches, il s'était simplement habillé d'un polo blanc et d'un jean bleu. En voyant l'amas de cahiers, de feuilles arc en ciel et d'autres affaires scolaires en tout genre, sur le sol, il fit les gros yeux. Mais il se contenta d'enjamber les choses et il vint se planter devant moi.
«C'est bon papa, on peut y aller, j'ai tout prévu !»
Avais-je dis en enfilant ma casquette sur ma tête. Il me regardait de la tête au pieds puis rigolait doucement.
«Tu es sûre de ça Sunrise ?»
Je baissais ma tête vers mes pieds. J'étais en chaussettes.
«Ah oui quand même...»
Je jetais vite mon sac à dos à terre et je courrais vers le porte manteau. J'enfilais mes converses noires aussi vite que je le pouvais. Mon père m'attendait déjà, la porte ouverte et le cartable sur le dos.
«c'est bon, on peut vraiment y aller !»
«tu es sûre ?»
«oui oui !»
«dis moi juste... à quoi sert une batterie externe si...»
Je ne laissais pas le temps a mon père de finir sa phrase. Je soufflais, exaspérée, puis je répondis :
« Si on a pas de téléphone-»
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Never forget you//Lando Norris - F1
FanfictionSunrise, qui se trouve passionnée de formule 1 depuis son plus jeune âge, se retrouve accidentellement face à face à son passé : son ami de grande date, un certain Lando Norris. Mais, le jeune garçon sera-t-il le même que lorsque Sunrise et lui se s...