~Chapitre 1

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Il était très pressé de rencontrer la famille et se dépêcha donc de se mettre en route, ce qu'il ne savait pas c'est que quelqu'un l'attendait...
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Lorsque Enoah descendit les grands et larges escaliers en marbre blanc donnant sur le hall d'entrée, il aperçu Arthur, le "larbin" de son père. En réalité c'était juste le majordome de son père. Mais il lui obéissait au doigt et à l'œil quelque soit l'ordre donné. Il n'avait pas non plus pris son fils en compassion, en effet, il trouvait quelque chose à redire sur son attitude, ses faits, ses dires, ou même ses gestes. Il gardait un visage impassible quelque soit la situation et ne perdait jamais son objectif premier de vue. Ses yeux marrons foncés et ses cheveux noirs coupés court montrait qu'il ne laissait pas place à la discussion et que tout son être exprimait la droiture et le sérieux quelque soit la situation. C'était en quelque sorte un clone de son père au niveau du caractère. Comme d'habitude, il devait avoir quelque chose à réclamer au prince car il croisait les bras sifne de son agacement en toisant tous les domestiques, puis Enoah lorsqu'il le vit. Il lui déclara avec un ton froid.

- Ou allez vous, monsieur.

- Vous le savez très bien, mon père vous l'a sûrement dit. Répondit Enoah sur le même ton.

Arthur exprima un sourire forcé et doucereux avant de pouvoir poursuivre sa tirade.

- Bref, je vais vous accompagner pour vous surveiller, vous faites tout le temps des bêtises quand on ne vous surveille pas. Et je ne vous laisserais pas entacher la réputation du roi.

Le roi par ci, le roi par là. Mais il n'avait vraiment que ce mot à la bouche celui là ! Il n'était pas amoureux finalement ?  Et puis pourquoi ferait il des bêtises.

Tout d'un coup, il vit Eden qui se dirigeait vers eux, ayant probablement conscience de la situation.

- laisse le partit Arthur ! Il n'a plus 5 ans, il en a 22. C'est sa première vraie décision et, avoue le, c'est juste pour le déranger que tu insiste autant !

A ces mots il se rapprocha brusquement du majordome et un intense combat de regard s'ensuit. Comme un débat silencieux. Puis finalement, au bout d'une ou deux minutes, le majordome capitula. Il soupira longuement puis dit en direction du plus jeune.

- Bon, tu peut y aller seul mais si j'apprends le moindre écart de ta part...

- oui oui je sais, récita t'il presque. Tu ne me laissera plus jamais partir.

- Allez, va-t-en, sale gosse. Déclara t'il avec un rictus narquois.

Le prince adressa un "merci" silencieux envers le conseiller du roi, puis s'enfuit avant que le majordome ne change d'avis.

En sortant du château, un vent frais mais agréable soufflait en raison du moi de juin qui venait de commencer. Il faisait bon et les rues étaient remplies de personnes plutôt aisées ou de visiteurs venus se balader. Mais malgré ce paysage à l'apparence idyllique, on distinguait bien la misère qui se terrai dans les rues ou dans des bâtiments abandonnés. Et vu la grandeur du royaume, tous les gens en train de se balader n'étaient qu'une minuscule part de la population. Le prince en avait bien conscience, et cette pensée l'assiéga. Il se sentait tellement égoïste à l'idée de vivre dans le luxe et la richesse lorsque des foules ne pouvaient pas subvenir à leurs besoins. Quand il était plus jeune, il avait exprimé à son père son envie d'aider la population. Son père avait alors semblé nostalgique puis lui avait dit :" lorsque tu auras l'impression d'avoir trouvé ta cause et la personne aimée, tu perdras tout. Je ne te laisserais pas aider ses gens, je pensais pareil à l'époque et j'étais aussi joyeux que toi..." à ce moment, Enoah ne s'était jamais senti aussi proche de son père, mais il était sur qu'il lui mentait.

Après quelques minutes de marche ou il fut perdu dans ses pensées, il arriva devant une petite maison d'apparence assez peu confortable. Elle était encadrée de fines blanches de bois et de pierres grossièrement taillées. Les fenêtres et les portes étaient en bois également, mais le vent avait l'air de passer à travers comme s'il n'avait rien. La maison respirait la tristesse et la maladie. Il avait toujours vécu dans la richesse et dans l'abondance alors ça lui faisait un choc. Il décida à entrer alors il tapa trois fois timidement à la porte, un "entrez !" Enjoué se fit entendre. Il rentra doucement et atterrit dans une petite salle de vie composée d'un vieux canapé, d'une petite cuisine et d'une vielle planche de bois faisant office de bois. Aucune fioritures, aucune décoration. Mais la lumière passait à travers les fenêtres et la femme se retourna, ça devait être la mère. Lorsqu'elle le vit, elle écarquilla les yeux, perdit son sourire et et baissa la tête. Faisant une révérence. Elle déclara

- Excusez moi mon prince, je ne savais pas que vous veniez.

- Relevez vous voyons, et appelez moi Enoah. Quel est votre nom ? Demanda t'il avec la voix la plus aimable et douce possible.

La femme eut l'air surprise. Elle releva néanmoins la tête, un doux sourire sur le visage.

- Je m'appelle Élise, Enoah ? Dit elle peu sûre d'elle.

Le prince acquiesça, l'encourageant à continuer.

- Que faites vous ici Enoah ? Demanda t'elle un peu plus sûre d'elle.

- comme vous le savez sûrement, je suis maintenant âgé de 22 ans et je peut prendre ma première vraie décision. J'ai donc décidé de rendre visite à votre famille pour vous demander des précisions sur votre état et votre vie. Répondit il

- c'est si bienveillant de votre part, je serais ravie de vous donner les réponses que vous cherchez ! Dit elle radieuse.

Cette femme était solaire, elle correspondait à la description qu'on lui avait fait de sa mère, si gentille douce et à l'écoute en toute circonstances. Elle était vraiment d'un grand soutien pour le jeune prince alors qu'ils venaient juste de se rencontrer.

- Je vais appeler mon fils. Dit elle. Il a 20 ans mais tout le monde lui donne moins. Si vous voulez bien m'accompagner dans la chambre de notre fille...

Elle le conduisit dans un coin à côté d'un vieil escalier délabré. Qui avait l'air de pouvoir s'écrouler à tout instants.

- Abriel ! Appela t'elle d'une voix suffisamment forte pour se faire entendre. Des pas retentirent dans l'escalier signe que quelqu'un arrivait...
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⏰ Dernière mise à jour : Jul 16, 2023 ⏰

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