à la dérive des pensées du soir

épuisette

Un pourquoi ? un comment ? Une réponse j'attends. De toi. De ta vérité. J'en ai besoin. C'est un besoin. Les questions submergent mon esprit, mes pensées se noient et je ne retrouve pas mon épuisette. Tu veux bien me prêter la tienne ? Ton épuisette de la vérité, car vois-tu je deviens folle. Folle de rage. Folle d'amour. Folle d'un temps passé. Follement perdue. Et j'ai follement besoin de toi. Certains soirs, la nostalgie fait surface, je m'émeus de nos souvenirs créés, des rires qui résonnent encore dans ma tête, de nos vies partagées, de tes chansons chantées, de nos opposés, de toi. En y repensant ça me fait sourire, j'ai les yeux qui brillent. Puis après cette nostalgie de béatitude j'y repense, ces questions sans réponses, ces suppositions, ces inquiétudes, ces yeux qui ne brillent plus mais qui brûlent. T'en as pour encore longtemps avec ton épuisette merde ? Tu vas répondre ? Un signe de vie ? Un regard ? Un regret ? En as-tu ?

Les jours coulent, mon corps flotte, mon esprit se vide et tu pars avec. J'aurais aimé que tu restes, que tu t'accroches, que tu restes à mes côtés mais l'océan t'as emporté à la dérive. Plus de marche arrière. Plus rien pour te retenir. Tu ne m'apporteras pas ton épuisette, c'est une certitude. Je finirai par en trouver une nouvelle même si j'aurais aimé que tu me prête la tienne.