Partie 11.

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PDV Lauren :


"Camila, attends !", criais-je, mais elle ne m'a pas entendu, enfin... il me semble...


Je cours, et j'essaye de la rattraper, mais elle a quelques mètres d'avance sur moi.


"Camila, écoute-moi, juste écoute-moi... tu n'as même pas besoin de parler, tu dois juste m'écouter...", dis-je.


Elle s'est enfin arrêtée.


"Camz, je...", commençais-je, mais je n'ai pas le temps de finir.


Puisque c'est à ce moment précis que cet imbécile de William s'est levé, et en TOUTE discrétion, bien entendu !

J'essaye de me rendormir, pour savoir ce que j'allais dire à Karla, mais je n'y arrive pas. Qu'est ce qu'elle est venue faire dans un de mes rêves ? Elle n'a pas le droit...

Bon, j'arrête d'y penser, et j'allume mon portable (oui, je l'éteinds pour dormir.), pendant ce temps, je vais dire bonjour à William qui est dans le salon.


"Bonjour.", lançais-je.

"Coucou !", dit-il. "Bien dormi ?"

"Oui, jusqu'à ce qu'une personne me réveille.", dis-je, légèrement énervée.

"Cette personne ne serait pas Camila, par hazard ?", me demande-t-il.

"Non, c'était toi !", répondis-je. "Pourquoi ça devrait être Camila ?", questionnais-je, gênée.

"Pour la simple et bonne raison que tu n'as pas arrêté de dire 'Camila attends !', ou 'Tu peux pas me faire ça !'", me dit-il.

"Ah... d'accord...", dis-je, étonnée du fait que je parle dans mon sommeil.


Un blanc de quelques secondes s'est installé.


"Il faudrait ne pas tarder à y aller, j'ai dit à Dinah que je serais rentrée pour 10h30, et il est déjà 10h10, donc, il faudrait qu'on parte.", fis-je remarquer à William.

"T'as raison, allons-y", dit-il.


Je retourne dans la chambre, pour, notamment prendre mes chaussures, mais aussi pour mon portable. Quand je remarque que j'ai plusieurs notifications, et messages. Mais ce qui m'interpelle le plus, c'est le fait que j'ai un message de Camila, il date de hier soir. Et bien, elle m'étonnera toujours autant, elle a réussi à ravaler sa fierté...


*A Lauren *


Tu sais très bien que je déteste qu'on m'appelle Karla, et tu le fais quand même.

Mais, ne t'en fais pas, je comprends, tu es encore énervée par rapport à toute à l'heure (j'avoue que moi aussi je serais énervée si quelqu'un m'avait dit ça...), donc, je vais faire une exeption et je ne t'en veux pas si tu m'appelles Karla.

Je sais que tu veux qu'on s'évite pendant quelques temps, mais il faut que je te parle, ne serait-ce que 2 minutes..., j'ai une chose importante à te dire.

De plus, saches que à partir du moment où tu vas rentrer, je ferais tout pour me faire pardonner, et te faire oublier tout ce que j'ai pu te dire...

What's this feeling ? [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant