Chapitre 3

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Bonjour j'espère que vous allez bien ?

J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira !

Belle lecture.

...

Chapitre 3 :

Louis Tomlinson.

C'est assez perturbant d'être chez moi avec lui après ce qu'il m'a annoncé, pour autant j'essaie de ne pas me laisser emporter par mes pensées. Nous avons même réussi à passer la matinée et le repas, maintenant nous sommes en plein après-midi et, je ne sais comment, nous avons décidé de faire un atelier peinture.

Nous ne voulions pas prendre le risque de les emmener à la plage sans prévenir ses parents, et comme ils sont occupés toute la journée, ils sont forcément injoignables. Donc nous avons décidé de faire au plus simple. Enfin, au plus simple c'est facile à dire, quand nous devons gérer des enfants de deux ans et demi avec un chaton beaucoup trop curieux, ce n'est visiblement pas ce qu'il y a de plus simple.

Heureusement, c'est l'après-midi, alors c'est bientôt l'heure de la longue sieste de Atlas. Il est réglé comme une horloge ce chat. Pour l'heure, nous devons les surveiller tous les trois, entre Atlas qui tente de monter sur la table à chaque occasion pour se battre avec les tas de peinture disposés sur une palette, les jumeaux qui n'en font qu'à leur tête parce qu'ils sont trop heureux de faire ça, alors ça crie et ça envoie de la peinture partout. Heureusement que nous sommes deux pour essuyer derrière eux.

En plus de ça, les températures commencent à se faire de plus en plus chaudes, aujourd'hui est un jour de plus où le temps est trop chaud pour passer une journée complète dehors. Il ne brûle pas au point de nous étouffer, mais au point de nous exténuer, ça oui. Donc c'est encore plus préférable de rester à l'intérieur.

« Emilio tu fais attention s'il te plait ! », râle Harry contre son neveu.

Du peu que je l'ai vu, je ne l'ai jamais vu aussi énervé, en fait, je ne crois pas qu'il le soit vraiment. Il est plutôt stressé, il ne doit pas avoir l'habitude de surveiller des enfants, c'est d'ailleurs pour ça qu'il est ici aujourd'hui. Malgré ça, sa façon d'être, ses sourcils qui se froncent, ses muscles qui se tendent, sa voix qui devient plus sourde, plus rauque sous cette colère cachant le stress, tout ça, attise encore plus le désir que je ressens pour son corps.

Je ne devrais pas. Pas du tout même. Surtout que ce n'est pas approprié de le regarder de la sorte devant ces enfants, et surtout devant lui. Je ne dois pas me laisser aller à mon désir, parce que je sais que je ne pourrai jamais complètement l'atteindre. Et la phrase « touche avec tes yeux », prend tout son sens aujourd'hui. Je ne l'aurai jamais, je ne sais même pas si je le veux, là je suis juste attiré par son corps, toujours est-il, que comme je ne l'aurai pas, je le touche des yeux. Je le regarde en imaginant mes mains sur son corps, en imaginant ce que ça ferait de pouvoir me laisser aller, de ce que je ressentirais d'avoir enfin la possibilité d'être libre de la sorte. Sans pour autant le savoir complètement, parce que tout ça, ça reste dans mon imagination.

« Calme-toi quand tu peins, ce sera plus joli. », je dis alors à Flora en détournant mon regard, presque à regret, puis je me penche vers elle pour lui montrer. « Voilà, comme ça. », je lui dis quand elle commence à comprendre.

« Je comprends mieux pourquoi je suis ici maintenant, les enfants et moi, ça ne donne vraiment pas un résultat terrible. », intervient Harry, je redresse le regard vers lui, étonné qu'il prenne la parole alors qu'il me regarde avec une moue sur le visage.

Nous les hécatombes. {L.S}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant