3 : Tuer Amy ?

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— Mizukiiii !

•••

Mizuki, ou est tu ?

... Si tu m'entends, fait du bruit

Au-dessus de ma tête, peut-être du bois, sur les côtés du tissu, à gauche, à droite la foule, mon regard est posé sur mes pieds, je sens mon cœur battre à toute vitesse dans ma poitrine quand soudain une main souleva le tissu laissant apparaître mon visage marqué par la peur.

— Ma chérie, c'est fini, attrape ma main, je vais te sortir de là

Un seul mot s'échappa de mes lèvres.

— Ma... Maman ?

Un coup, deux, puis trois frappes à la porte.
Mes paupières s'ouvrirent laissant place à la lumière qui me fessait affreusement mal aux yeux, je reprenais peu à peu mes esprits, ma respiration était saccadée et ma vision était flou, Les Stuart m'avait laissé dans cette foutue chambre toute la matinée.

J'ai dû me rendormir à cause de l'ennui.

Ce rêve m'a rappelé à quel point j'ai souffert de son absence. Elle me manque tellement, même si je n'ai que de vagues souvenirs d'elle.

Un aperçu d'une vie que je n'ai jamais eue, une vie où ma mère était toujours là pour moi.

Ma vision se stabilisa, j'aperçus Angel qui était positionné en face de moi et qui me fixait du regard, un plateau entre les mains, celui-ci contenait un sandwich un verre d'eau.

J'ai frappé à la porte pour que tu saches que j'étais là, mais tu dormais dit-il

Il déposa le plateau sur le bureau de cette chambre sinistre.

— Merci, dis-je en affichant un sourire de soulagement

Mon ventre crié famine...

— Pourquoi tu me remercies ?

Je baisse la tête, mais ne lui répondis pas.

— Je... J'avais un sac à main avec moi, tu sais où il est, il faut vraiment que je le retrouve, hésitais-je

— Non mais je demanderais à Josh et Austin répondit 'il simplement

— Pourquoi vous me laissez enfermer ici ?
... de quoi parle cette lettre ? depuis vous parler à voix basse et vous sembler tous énerver

J'aimerais savoir pourquoi...

Angel passa ses doigts dans les mèches de ses cheveux, puis se mordilla la lèvre inférieure, signe de sa nervosité qu'il ne parvenait plus à cacher.

— Tu pose beaucoup trop de question, tu veux bien la bouclé

Je le suivais du regard, il tourna les talons en direction de la porte.

—  Attends bordel, vous allez pas encore me laisser enfermer ici, criais-je en m'approchant de lui

— Le coup que ta eut à la tête à pas suffit à te calmer à ce que je vois, à ce propos, je voulais m'en excuser, j'avoue que j'y suis peut-être allé un peu trop fort, mais là tout de suite, tu commences à m'agacer FERME LÀ tu veux ! grogna-t-il

Il claqua violemment la porte ce qui me fit sursauter, j'entendis ses pas qui dévalèrent les escaliers à toute vitesse, je ne parvenais pas à comprendre ce qu'ils disaient, je rapprochais donc ma tête pour la coller à la porte.

Jeu de Cœur ♤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant