You're not alone - Days

Chapitre 1 : Symptômes

 — Bien, la séance d'entraînement est terminée, la voix du coach Nakazawa se fit entendre juste après que le sifflet eut retentit. Rangez les ballons, changez-vous et rentrez vous reposer. Demain soir, même heure. Bonne soirée à tous.

— Merci et à demain coach ! dit toute l'équipe.

Mizuki se mit derrière Kimishita et lui tapota l'épaule, faisant se retourner l'homme en question.

— Belle passe aujourd'hui Kimishita, tout en disant ça, il avait levé son pouce en l'air mais toujours avec son air impassible, voir littéralement idiot. La balle à bien 'Zooomer', elle était parfaite.

— Je comprends jamais rien à tes mots bizarres, répondit Kimishita, l'air aussi énervé et lassé que d'habitude. Capt'ain, le jour où tu parleras comme il faut, je crois que ce jour là il y aura une tempête de neige.

— Porte pas malheur Kimishita ! cria Haibara de l'autre bout du terrain. Si il neige il va faire froid et ça risque de geler encore plus le cerveau de Mizuki.

Puis, s'en suivit du rire très spécial du petit homme. Kimishita remua la tête de gauche à droite et se dit qu'il était vraiment bien entouré. Mizuki comme à son habitude, n'avait absolument rien compris à la conversation et se mit juste à sourire comme un idiot et de partir ranger les quatre ballons qu'il tenait dans ses bras. Une fois le terrain vide de tout le matériel de foot, tous partirent se changer dans leurs vestiaires. Kimishita, comme à son habitude se changeait à côté d'Ooshiba. Personne ne comprenait pourquoi ils se mettaient à côté ces deux là, ils passaient tout leurs temps à se battre et s'insulter. Il y avait toujours beaucoup de places libres dans le vestiaire mais non.. Ils se mettaient à côté. Non vraiment, personne ne comprenait.

Et comme d'habitude, juste un regard de Kimishita vers Ooshiba et la bataille commençait.

— Qu'est ce que tu regardes comme ça, troufion ! commença à crier le roux.

— Ton imbécillité, répondit le brun avec un regard légèrement amusé. Non, c'était plutôt un regard moqueur.

— Hé ! Répète un peu pour voir !

Ooshiba l'agrippa par le col de sa chemise à moitié ouverte et leva le poing en l'air mais Kimishita, lui, se contenta de de le regarder, toujours une once de moquerie dans les yeux.

— T'as mis ton maillot à l'envers, abruti.

Avant que l'information atteigne le cerveau du roux, Kimishita se dégagea se son étreinte et ferma sa propre chemise, qu'il n'avait pas eu le temps de fermer à cause du grand idiot à côté de lui.

— Je le savais déjà ! essaya de faire croire Ooshiba.

— Mais bien sûr, dit Kimishita en roulant les yeux.

L'équipe toute entière était déjà en train de rire, Haibara à moitié par terre tordu de rire comme à son habitude. Kimishita finit de s'arranger et commença à se diriger vers la porte du vestiaire pendant qu'Ooshiba se battait pour remettre son maillot dans le bon sens. Kimishita jeta un regard en arrière, vérifia si il n'avait rien oublié puis ouvrit la porte pour pouvoir rentrer chez lui.

La sonnette de la porte d'entrée retentit dans la pièce et Kimishita s'engouffra à l'intérieur chaud du magasin. Son vieux sortit de derrière le rideau séparant le magasin de la côté maison.

— Ah, Atsushi, Okaeri, sourit son père.

— Tadaima, répondit il simplement en enlevant ses chaussures.