You're not alone - Days

Chapitre 12 : Tout se sait un jour

Kiichi Ooshiba bougeait les jambes nerveusement avant de se lever et faire les cent pas dans la salle d'attente puis, il se rassit, toujours aussi nerveux.

— Calme toi Ooshiba, il n'a surement rien de grave, lui dit le coach Nakazawa qui était resté avec lui tout ce temps.

— Si il n'avait rien de grave, ça aurait fait un moment que quelqu'un serait venu nous voir ! cria le roux.

Il ne voulait pas être méchant ou devenir agressif avec son coach mais savoir que Kimishita était dans un de ces putains de lits d'hôpital était insoutenable pour lui. Il n'avait rien pus faire pour l'aider.. Il s'imaginait tous les scénarios possible et il eut peur qu'il lui arrive la même chose qu'a son père.. Il espérait de tout cœur que ce 'n'était pas le cas.

Il sortit son portable et regarda l'heure. Il était dans cette salle d'attente depuis presque quatre heures... Il était bientôt vingt et une heure, il n'avait toujours pas mangé et il se sentait de plus en plus nerveux au fil des minutes.

Le coach était le seul a être resté à cette heure si, se préoccupant de Kimishita. Les autres avaient été là bien sûr, mais au fil des heures, ils étaient partis tous un par un, ce qui était bien normal. Mais tous avaient insisté pour avoir des nouvelles de Kimishita le plus vite possible.

Puis, la porte battante s'ouvrit, révélant un homme grand aux cheveux brun presque roux avec des yeux bleu saphir habillé d'une immense blouse blanche.

Ooshiba Kiichi se leva d'un bond en voyant son père arriver et se mit devant lui en deux grandes enjambées.

— Alors ?! dit-il rapidement.

Kintarõ Ooshiba leva les mains, paumes vers son fils et lui fit signe de se calmer.

— Tout va bien Kiichi, calme toi.

— Tout va bien ? Tu es sûr ? Pourquoi ça a pris autant de temps ? Si vous avez mis autant de temps c'est que tu me caches un truc ! Je veux savoir, qu'est ce qu'il-

Kintarõ avait posé sa main sur la bouche de son fils pour le faire taire, un léger rictus sur les lèvres.

— Tu vas te taire cinq minutes, tout le monde te regarde.

— Ve m'en fife... répondit le rouquin, la main toujours sur sa bouche.

Ooshiba Kintarõ se mit à regarder le coach puis son fils.

— Venez avec moi, j'ai à vous parler.

Ooshiba Kiichi et Katsutoshi Nakazawa entrèrent dans le bureau du docteur Ooshiba, qui lui fermait la porte derrière eux.

— Asseyez-vous.

— Pourquoi ça a pris autant de temps alors ? demanda Kiichi qui venait de s'asseoir.

Kintarõ Ooshiba s'assit à son tour et se mit à les regarder sérieusement.

— Kiichi, si ça a prit autant de temps, c'est parce que j'ai pris le temps de faire toutes les analyses possibles. J'ai vraiment tout fait pour être certain qu'il n'est pas les même pathologie que son père. Je voulais être sûr qu'il n'est pas de cellules cancérigène, comme lui.

En voyant que les deux en face de lui ne disaient rien, attendant des réponses, il poursuivit.

— Et heureusement, il n'a rien de tout ça.

Ooshiba Kiichi se mit à soupirer de soulagement, s'affaissant sur le siège.

— Qu'est ce qu'il lui arrive alors ? demanda le coach Nakazawa, qui n'avait pas parlé depuis tout à l'heure.