Vamos a Lisboa ! Journal de bord des JMJ 2023

Jeudi 27 juillet - J4

Avec ma pote, nous nous sommes levées à 8h. Lorsque nous sommes allées dans la cuisin, le déjeuner était prêt. Nous n'avons croisé que le mari ce matin, avant d'aller en direction de l'église, pour la prière du matin. 

Après la prière, nous nous sommes numérotés, avant de faire un jeu qui ressemblait à celui du "Samurai" et un "Feuille/Cailloux/Ciseaux" géant qui se terminait en chenille (le perdant suit le gagnant). J'admets qu'en écrivant ces lignes, ça peut sembler chelou. 

Premier atelier de la journée : Danse. Nous avons essayé tant bien que mal d'apprendre une danse portugaise, avant de danser la Macarena. 

Le deuxième atelier était organisé par des scouts. On devait essayer de communiquer avec une autre équipe (à environ 5-10 mètres) à l'aide de drapeaux. C'était chaud. Le troisième atelier était aussi organisé par les scouts et c'était un Time's Up mais en anglais. RIP ma pote. 

Le quatrième atelier était organisé par l'équipe de la cathéchèse paroissiale et nous avons du "organiser une rencontre". Le faisant déjà en Valais, l'exercice était easy pour moi. 

Le cinquième et dernier atelier parlait de Saint Vincent-de-Paul, et expliquait le but d'une organisation ; cette dernière récupère les invendus d'un magasin pour les redistribuer aux nécéssiteux. 

Par la suite, j'ai fait signer mon T-Shirt à des Américains, des Taïwanais et des Portugais. Grosse ambiance. Nous sommes actuellement à la fin du repas et je suis en train de faire des bracelets avec d'autres américaines. 

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Cet aprèm, direct après le repas, je suis partie avec 7 autres personnes pour visiter un foyer pour personnes en situation de handicap. J'ai fait une crise d'angoisse quand j'ai su que je devais aller me présenter auprès des résidents. 

Bon déjà plusieurs problèmes en ont été la cause : 1. Je ne suis pas à l'aise avec le handicap. J'ai tellement peur de mal faire quelque chose, de dire un truc de travers, etc. que ça me fout une pression énorme. Je sais pertinemment que ce sont des personnes comme tout le monde, avec leurs particularités, certes, mais j'ai une pression interne monstrueuse. D'autant plus qu'étant moi-même touchée indirectement par le handicap (diag TDA + TSPT-C, même si je ne sais pas vraiment si ce sont des handicaps), je sais que ce sont des êtres humains comme tout le monde. J'essaie de déconstruire au mieux ma psychophobie, mon validisme, mon handiphobie et mon sanisme, mais ce n'est pas toujours simple. 2. La langue. Je ne parlais pas un mot de portugais. 3. Je devais me présenter à des inconnus. Chose que je hais par dessus-tout. Merci mes traumas qui limite mes interactions sociales T_T 
Du coup, toutes ces choses cumulées, ça m'a flinguée d'un coup. 

Mais j'ai découvert la proximité et la compassion des Portugais (quand bien même j'étais une étrangère). Une des soignantes m'a présentée à une résidente et cela s'est bien passé. Au final, j'ai même pu profiter des activités proposées (danse avec les résidents par exemple). Quand nous avons du partir, j'ai quand même eu un petit pincement au coeur. 

Nous avons ensuite été célébrer la messe et réciter un chapelet. Et chacuns d'entre nous est rentré souper avec sa famille.