Modes de vie

51 0 0
                                    


Au tout début, le Grand esprit créa une planète habitable ; la Terre, en six actes. Puis, il établit les lois naturelles, inchangeables et indéboulonnables, pour que le monde soit parfait.

Puis, il laissa le monde en libre arbitre, évoluer, s'entre déchirer, toujours selon ses lois, celles de la sainte-nature.

Au fil de l'évolution, les animaux, tel qu'on les connait, prirent forme. Chaque animal avait son langage propre à sa propre espèce. Les animaux n'étaient que pauvre bête épris par la survie, qui s'entre-tuaient pour le pouvoir et la concurrence des ressources plutôt que pour la nourriture.

Ils n'étaient pas doués de parole, mais au fil de l'évolution, le cerveau grossit et les cordes vocales devinrent formées. Au fil des rencontres, des migrations, des papotages, et de oreilles indiscrètes, les langues se formaient, et différaient d'un pays à l'autre, d'une vallée à l'autre. Les coalitions, la généalogie et les alliances tribales devinrent plus marquées dans le temps.

Mais au fond, ils restent des animaux, avec leur instinct de survie et de concurrence des ressources, qui refusent de sortir de leur « rôles » traditionnels de chasseurs, de cueilleurs, e de brouteurs.

Les clans s'entre-tuaient, des fils tuent leurs pères, les aînées tuent les petits, ajouté à cela la chasse intensive, l'explosion démographique, l'abondance, le monde devint sans dessus dessous. Mais, ironiquement, ce fut aussi une période d'échanges entre animaux et de développement technique des espèces, notamment des mandrills & autres singes, de certains oiseaux, et des blaireaux.

On inventa et découvre le feu, des rudiments de médecine et d'agricultures, quelques armes blanches, un peu de poterie, les maisons artificielles, les rites funéraires, le chamanisme, les vêtements, les dessins sur les murs, mais aussi, dans certains endroits, l'écriture, sur des plaques d'argile ou de bois.

C'est une révolution ! qui mit aussi une pagaille, puisque les autres espèces pouvant s'offrir de tel moyens [tels les félins, les hyènes, les chevaux, les loups, les suricates qui, avec l'évolution, devenaient plus agiles avec leurs pates avant,] voulaient s'offrir de tels moyens pour se protéger des prédateurs et des étrangers de sa propre espèce, pour mieux se nourrir, chasser plus, vivre plus longtemps, se chauffer...bref, si aucune règle n'était posée dans une société sans lois, sans gouvernement ou coordination entre les espèces, le cycle de la vie est en péril. En effet, Il n'y avait pas encore de sujets et de monarques, ou même des citoyens sur terre, seulement des proies et des prédateurs, et une hiérarchie basée non sur le respect du cercle de la vie mais sur son exploitation.

Alors, de grands sages, apparus dans des régions et périodes différentes, étudièrent leur environnement et apprirent aux animaux le 'cycle de la vie', celui qui permet à tous de survivre.

En ajout de cela, le Grand esprit nomma trois personnes, deux mâles et une femelle.

Pour un, Moosi, il lui donna la loi, écrite, celles du cycle de la vie, de la vie après la mort, celles qu'il ne fallait pas transgresser, qui garantit à tous l'équilibre naturel.

Parmi les clauses de cette loi, on a : interdiction de chasser plus que ce que l'on a besoin, interdit de chasser les proies enceintes et les enfants ; interdit l'usage des armes pour la chasse ; établi l'égalité pour tous et la possibilité pour tous d'échapper aux systèmes sociaux de son espèce ; donner aux autres tous ce qu'on peut leur donner ; limitation de l'agriculture ; encouragement des sciences, des arts et métiers ; interdiction d'idolâtrer des dieux ou des choses terrestre, considérant le Grand esprit comme saint, juge et Pourvoyeur des situations, non une déité mais un esprit présent en nous, car il est maternel et paternel du monde.

la Garde du Roi lion - Encyclopédie de l'universOù les histoires vivent. Découvrez maintenant