chaque rose possède des épines

Chapitre 7

PRÉCÉDEMMENT :

C'était pas la voix de Célia ça. Qu'est-ce qu'il fout ici celui-là putain ! Et comment il est rentré ?
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- L U N A -

Moi- Tu veux quoi ?

XX- Luna s'il te plaît. On doit parler.

Moi- Je veux pas te parler. Va-t-en.

XX- Lu... S'il te plaît c'est urgent.

Je finis par céder et ouvrir la porte à Mathyss

Moi- Comment t'es entré ?

Mathyss - Je te rappelle, que je suis ami avec ton frère Adam.

Il ment. Ils ne le sont plus depuis ce qu'il m'a fait à Marseille. Il croit que je ne le sais pas mais Adam l'avait même envoyer dans un beau comas profond.

Moi- Il est pas là. Mais vas-y parle depeche toi.

Je le vis fermer la porte, pas à clé, et
s'approcher de moi lentement.

Moi- Oh tu fais quoi ? Recule !

Mathyss- Pourquoi boneca ? T'as peur de moi ? Ou c'est juste que je te fais toujours le même effet qu'avant -sourire en coin-

Moi- Mathyss ! RECULE PUTAIN !

Mathyss- Ça fait des années que j'attends ce moment. Je l'avais pourtant prévenu.-rire-

De qui parle t-il ? Pas le temps de réfléchir qu'il avance d'un pas rapide vers moi, m'attrape par les cheveux, commence à embrasser mon cou. Je me débats du mieux que je peux mais rien n'y fait. Il me serre de toute ses forces. Il m'attrape par les hanches, je tente de lui mettre un coup au milieu mais il attrape mon pied et me fait tomber sur mon lit. Il m'attache les pieds aux barres de mon lit avec ses lacets et commence à enlever mon tee shirt, plutôt le dechirer. Il retire mon jean d'une force beaucoup trop puissante pour mon corps. Mes jambes me font mal, mon coeur bat trop vite, ma respiration est pratiquement coupée. Il m'embrasse la poitrine, descends sur mon ventre puis arrive près de mon entre jambe. Je hurle, le pousse du mieux que je peux, le mords, le pince mais rien. Il va y arriver. Il va le refaire. La panique me prend. Je suis au bord d'une crise d'angoisse. Il me dévore du regard, un regard degeulasse, un regard de pervers. Il retire son short puis son calecon à une vitesse folle. S'approche de moi pour me pénétrer quand... Plus rien.

- C É L I A -

La porte de chez Luna était ouverte. J'ai directement su qu'il s'y passait quelque chose. Luna a une sorte de tic. Elle n'oublie jamais de fermer la porte de son appartement à clé. Jamais. J'approche doucement de sa chambre. Des cris étouffés se font entendre.

Mathyss- Ça fait des années que j'attends ça. Je l'avais pourtant prévenu -rire-

J'entends Luna, ma soeur, se mettre à hurler, à pleurer. Mon coeur me brûle. Il ne peut pas. C'est pas possible. Pas encore une fois. Sans réfléchir je cours a la cuisine. Une poêle était posée sur le plan de travail. C'est mon seul moyen de la sauver. Je m'arme donc de la poêle. J'avance doucement de la chambre de Luna. J'ouvre la porte doucement, elle n'était pas fermée heureusement. Je me place derrière Mathyss. Luna ne pouvait pas me voir. Mathyss est très grand et costaud. Sans réfléchir, je le frappe de toutes mes forces avec la poêle, sur sa tête. Il est au sol, mais, rien ne m'arrête. Je continue. Je le frappe encore et encore jusqu'à ce que j'entende des chuchotements. Luna était en train de réciter toutes les fleurs qu'elle connaît. C'est une technique pour faire partir ses crises d'angoisse. La voyant dans cet état, je me devais d'appeler Ibrahim. Elle etait recroquevillée sur elle même, sans émotions en train de réciter les fleurs, les couleurs, les fruits et légumes qu'elle connaît. J'avance vers elle et la prend dans mes bras. Elle ne réagit pas mais au bout de 5 minutes, sert ses petits bras autour de mon corps et se met à pleurer dans mes bras. Je m'asseois et pose sa tête sur mes genoux tout en carressant ses longs cheveux bruns. Je décide de l'amener dans la salle de bain, pour qu'elle se lave. Elle en a besoin. Ibrahim risque de débarquer d'ici deux à trois heures. Il est à Lille. Il faut du temps avant qu'il arrive ici. Je la déshabille puis la dépose dans la douche. Elle se laisse faire. Je sors, pour lui laisser du temps, le temps de se remettre un peu de tour ça.