Point de vue de la narratrice
L'ambulance avait déjà atteint l'hôpital, et Naruto se trouvait aux urgences, tandis que Sasuke attendait fébrilement dans la salle d'attente. Le brun était agité, l'anxiété le rongeait, et son comportement reflétait son état d'esprit tourmenté.
Ses mains tremblaient légèrement alors qu'il rongeait nerveusement ses ongles, ses pensées obsédées par l'image de son ami blessé. Malgré son caractère habituellement impassible, ses proches connaissaient un aspect hypersensible qu'il cachait au monde extérieur.
À chaque instant, il se levait fréquemment pour faire les cent pas, laissant transparaître son impuissance dans ses gestes. Chacun de ses pas précipités dans la pièce semblait accentuer la tension palpable, et cela commençait à déranger les autres personnes présentes dans la salle d'attente. Mais Sasuke était trop absorbé par le tourbillon de ses préoccupations pour en prendre véritablement conscience.
L'attente de Sasuke était devenue insoutenable. À plusieurs reprises, il s'était dirigé vers la réceptionniste avec une lueur d'espoir dans les yeux, lui demandant avec une voix tendue : "S'il vous plaît, puis-je voir mon ami Naruto ? Je m'inquiète tellement pour lui."
La réceptionniste, une femme au professionnalisme admirable et à l'empathie inébranlable, lui répondait avec une patience exemplaire : "Je comprends votre inquiétude, Monsieur Uchiha, mais le personnel médical s'occupe actuellement de votre ami. Il faut encore patienter un peu. Je vous assure que nous faisons tout notre possible pour l'aider, alors patientez s'il vous plaît ."
Malgré la répétition de la demande de Sasuke, la réceptionniste restait calme et résolue. Elle avait l'habitude de gérer les situations tendues, mais elle ne pouvait s'empêcher de sourire doucement pour tenter de réconforter Sasuke, consciente de l'angoisse qui le dévorait. Elle comprenait que chaque minute d'attente semblait une éternité pour le jeune homme, mais elle restait déterminée à maintenir un professionnalisme impeccable tout en montrant une empathie sincère.
Une vieille dame, empreinte de bienveillance, avait observé cette scène discrètement. Elle s'approcha doucement de Sasuke, touchée par la détresse qui émanait de lui. "Jeune homme, comment vous sentez-vous ?" demanda-t-elle avec empathie, posant une main réconfortante sur son épaule.
Sasuke, submergé par l'angoisse, ne put retenir ses émotions et s'effondra en larmes, les épaules secouées par de profonds sanglots.
"Mon meilleur ami s'est blessé au bras, il saignait abondamment. J'attends depuis un moment, et je n'ai toujours pas de nouvelles," articula-t-il entre deux sanglots, sa voix brisée par l'inquiétude.
Tous les regards convergèrent vers Sasuke dans la salle, touchés par sa détresse. La vieille dame l'emmena doucement s'asseoir sur un siège à proximité.
Elle devina son désarroi et le prit tendrement dans ses bras pour le réconforter. Ses bras enveloppants semblaient être le seul remède à la douleur de Sasuke en cet instant de vulnérabilité.
Dans cette étreinte, Sasuke trouva un moment de réconfort, un refuge au milieu de l'incertitude. Les larmes coulèrent encore plus abondamment, libérant une partie de la tension qui avait emprisonné son cœur depuis l'accident de Naruto.
La vieille dame, dont la gentillesse transparaissait dans ses yeux bienveillants prit la parole essayant de calmer ce dernier.
"Allez, mon garçon, ne t'inquiète pas, tout ira bien. Calme-toi." lui murmura-t-elle doucement , essayant de le réconforter.
Elle posa délicatement sa main ridée sur le dos de Sasuke.Pendant ce temps, une femme rousse, en proie aux pleurs, et un homme blond d'une quarantaine d'années entrèrent précipitamment dans la pièce, se dirigeant rapidement vers la réception. Le blond, visiblement le père, tenta de calmer sa femme en posant une main réconfortante sur son épaule.
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Cycle de l'Amour et de la Douleur [ Naruhina ]
FanfictionHinata et Naruto se connaissaient depuis leur plus tendre enfance, mais le fil délicat de leur amitié s'était effiloché à l'orée de l'adolescence. Ils échangeaient à peine de mots, tels deux astres momentanément voilés. Toutefois, leur lien commença...