Déceptions après déceptions
J'ai fini par m'isoler
Assez d'être blessé
Chaque pas que je pose
S'accompagne d'effroiVous êtes l'éventail qui attise le feu.
Vous déchaînez en moi
Un torrent de douleur.Mes peines,
Mes peurs,
Mes douleurs,
Sont aux couleurs des enfers,
Aussi chaudes que le soleil au zénith.Et quand vient minuit,
Mon cœur hurle de douleur.
Pour mes peines,
C'est chaque jour la pleine lune.Les déceptions sont source de peines.
Mes peines se sont transformées en haine.
En moi c'est toujours des scènes,
Impossible de rester zen.Je me demande
Quelle est l'utilité d'oublier ?
...de pardonner ?
À l'église, l'on me parle de mon salut.
À l'hôpital, l'on me parle de ma santé.
Puis, à ma conscience de me dire : <<Laisse couler>>.
Mais quand vient à mon cœur de parler : <<Laisse les couler>>.Je finis par accepter mes blessures,
À faire la paix avec mes peines,
À ne plus faire qu'un avec ma haine.Douces peines qui baissent mes nuits,
Haine divine qui me ragaillardit,
Charmante douleur qui conquiert mon cœur,
Accordez moi cette valse
Et faites de moi le plus chanceux des affligés.Désormais,
Marchez moi sur le petit orteil,
Avec joie,
Je vous écraserai la jambe.
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ESCAPE
PoetryLà où la voix n'a plus assez de portance, Les mots de ta plume auront une plus grande portée. La poésie est l'arme de l'âme. Tu peux t'en servir comme une lame et faire couler des larmes. Tu peux aussi t'en servir pour apaiser et instaurer le calme.