OS: Terrible cauchemar

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Lorsque je repris connaissance, je fus l'éboulis par la lumière du soleil qui transperçait la fenêtre et les rideaux de la pièce où je me trouvais. Quand mes yeux s'ouvrir enfin, je ne reconnaissais pas la pièce ou je me trouvais. Je regardai autour de moi, un écran qui me mesurait sans doute les signes vitaux, un pot pour faire ses besoins, des "bip-bip" qui devait signifier que je devais être en bonne santé, ça avait l'air d'être une chambre d'hôpital. Je tournai la tête et regardai mon bras, j'avais une perfusion.

La seule chose dont je me souviens, c'est que j'étais dans la voiture avec mes parents et mon petit frère Atsuya, on était en route pour rentrer chez nous après le match qu'on avait gagné un peu plus tôt dans la journée. Quand j'essayai de me relever pour partir à la recherche de ses derniers, un affreux mal de tête me fit comprendre que je ne pouvais pas aller plus loin, de plus, des patchs été collé sur mon corps et relié a des machines, ce qui m'obligea à rester allonger sur mon lit en espérant comprendre pourquoi j'étais ici et ou été ma famille.

Quand j'essayai de me relever pour partir à la recherche de ses derniers, un affreux mal de tête me fit comprendre que je ne pouvais pas aller plus loin, de plus, des patchs été collé sur mon corps et relié a des machines, ce qui m'obligea à rester allonger sur mon lit en espérant comprendre pourquoi j'étais ici et ou été ma famille.

« Tu es enfin réveillé mon grand. »

Mon grand ? Enfin réveillé ? Mais de quoi parlait t'elle ? Je la regardai un peu paniqué alors qu'elle, était en train de contrôler ma perfusion et le liquide qui passait à l'intérieur. Elle vit dans mon regard que je ne comprenais pas, elle vint alors s'asseoir à côté de moi sur le lit en prenant ma main dans la sienne.

« Cela fait trois jours que tu es ici, c'est vraiment un miracle que tu t'en sois sortie. »

Je la regardai surpris, il y avait des bouquets de fleurs, et des peluches un peu partout dans la chambre, détail auquel je n'avais pas fait attention tout à l'heure. Je remarquai aussi que j'avais un bandeau sur la tête, sûrement la cause de mon mal de tête.

« Où sont mes parents ? Où est mon frère ? »

Je plongeai mon regard dans celui de l'infirmière qui fuyait le mien, elle regarda par la fenêtre prise une grande inspiration et serra ma main dans les siennes en essayant de retenir ses larmes.

« Shirou, tu as eu un grave accident de voiture avec ta famille, alors que vous étiez sur la route, une avalanche s'est déclenchée, et elle a tout emportée sur son passage, tout, y compris la voiture de ta famille... »

Je la regardai et retirai mes mains des siennes, je me pinçai la joue en espérant que tout ça soit un cauchemar plus que réaliste et que j'allais bientôt me réveiller. Je sentais des larmes rouler sur mes joues, mais aucun son ne sortait de ma bouche, je refusais de croire ce que me disais cette infirmière, elle continua de me parler, mais je ne l'écoutais déjà plus persuader que tout ça n'était qu'un mauvais rêve.

« Les médecins, on fait tout ce qu'ils ont pu pour sauver tes parents et ont petit frère, mais malheureusement, ils étaient restés enfouis sous la neige trop longtemps, ils ont trop longtemps manqué d'oxygène... »

Je ne l'écoutais déjà plus, je sanglotais en me balançant d'avant en arrière pour essayer de me calmer, je n'arrivais pas à croire que c'est arrivais, je me dis que c'était encore ce fichu mauvais rêve et que j'allais reprendre ma vie comme avant.

« Je suis désolée mon grand... Mais tes parents et ton petit frère n'ont malheureusement pas survécu à l'accident... Ils sont morts Shirou... »

Lorsque j'entendis ses dernières paroles, je hurlai ma douleur alors que l'infirmière me prit dans ses bras, mais je n'avais même pas conscience de cela tellement, ça me faisait mal, tellement que je crie, tellement que je pleure, je cirais tellement que je m'en cassais la voix, je pleurais tellement que j'en avais des fourmillements dans tout le corps, l'infirmière me serra contre elle, mais je ne ressentais rien, à partir de cet instant, je ne ressentais plus rien.





Je me souvenais de cette journée comme si je l'avais vécu il y a quelques secondes seulement. On était tous sur la route du retour après notre victoire au match de dimanche. Mon petit frère et moi étions les plus heureux, nous avions mené notre équipe à la victoire grâce à notre duo de choc.

Alors que nous roulions tranquillement vers notre maison, un énorme tas de neige bloquait la route, sûrement du a l'avalanche qui s'était déclenché dans l'après-midi et dont nous avions entendu parler à la fin de notre match et a la radio sur notre chemin du retour. Mon père décida donc de faire demi-tour et d'emprunté un chemin que nous n'avions jamais pris auparavant.

« Ne vous inquiétez pas les enfants, c'est un chemin que votre père connaît très bien. »

Ma mère nous rassura comme elle put, car c'est vrai que cette route était semée d'embûches, des trous et des bosses parsemait la route, ce qui nous faisait sauter dans la voiture, on se serait cru dans un manège.

Soudain, ma mère poussa un cri une avalanche fonça droit sur nous, mon père essaye d'accélérer tant bien que mal pour éviter l'impact, mais la voiture ne va pas assez vite, mon frère, qui entend ma mère crier vient se blottir dans mes bras quand soudain l'impact. Un bourdonnement. Puis le silence.

Lorsque je reprends mes esprits, je suis dans la neige, j'ai le visage face au ciel, et je me rends compte qu'il commence à neiger. Je me redresse péniblement, j'ai la tête qui tourne, j'ai froid et mes vêtements sont couverts de neige. Je me remet péniblement sur pieds, et je cherche ma famille. Au loin, j'aperçois la voiture de mes parents enfouie sous la neige, l'impact a été tel que la neige avait briser les vitres pour rentrer dans l'habitacle.

Je me précipitai comme je le pouvais vers la voiture. J'avais de la neige jusqu'aux genoux, j'avançais avec difficulté juste à la voiture. J'avais un horrible mal de tête qui m'empêcha de garder les yeux ouvert, et la tempête de neige faisait rage. Je crie pour appeler ma famille.

« Papa ! Maman ! Atsuya ! »

Je mets mon bras devant mon visage pour essayer d'y voir clair à travers cette tempête qui fait rage, je continue à hurler de toutes mes forces en espérant qu'un membre de ma famille m'entende.
J'arrive enfin près d'une montagne de ferraille, je m'approche de la voiture, j'essaye d'enlever la neige qui s'est engouffrée dans l'habitacle de la voiture, je ne sens plus mes doigts à mesure que j'enlève la neige, mais je continue de creuser tout en continuant d'appeler ma famille.

Soudain, je sens quelque chose d'encore plus froid que la neige, mon cœur bas à 100 a l'heure, lorsque j'arrête de creuser, je me fige, les yeux écarquiller, j'aperçois le bras de mon petit frère Atsuya. J'entends mon cœur bondir dans ma poitrine, je creuse de plus en plus vite malgré la neige qui me brûle les doigts, je continue d'appeler mon petit frère en espérant qu'il me réponde, je ne sens pas les larmes couler sur ma joue, mes larmes qui me brûlent les mains tant elle sont glacées par la neige, la neige continue de tomber et je hurle à pleins poumons brisant le silence de l'avalanche qui vient d'enlever ma famille.





Quelqu'un toqua à la porte de ma chambre et me sortit de mes pensées, je levai la tête vers la personne qui rentra dans ma chambre. C'était Alice, elle avait cours vers moi, avait sauté sur le lit pour venir dans mes bras en pleure, elle me serre tellement dans ses bras que j'ai du mal à respirer, mais je ne l'écarte pas. Je la laisse faire, je veux mourir moi aussi, rejoindre ma famille. La mère d'Alice vint s'asseoir à côté de moi et retirer sa fille de mon emprise, cette dernière vint se blottir dans les bras de sa mère en hoquetant, moi aussi, j'aimerais me blottir dans les bras de ma mère, mais cela ne sera, plus jamais, possible.

Chisaki, la mère d'Alice, me regarda avec des yeux humides et rouges, elle aussi avait pleurée, cela devait être dur pour elle de perdre sa meilleure amie, elle essuya les larmes qui coulaient sur mes joues, ce qui me fit sursauter, je la regardai les lèvres tremblantes, et vins me blottir dans les bras en continuant de pleurer.





Le jour fatidique est arrivé, le jour de l'enterrement des membres de ma famille, l'église est pleine à craquée, c'est la meilleure amie de ma mère qui s'est occupée de tout. Depuis ma sortie de l'hôpital, je vis chez mes grands-parents maternels. Je suis assis au premier rang, près des cercueils, à ma droite, se trouves la meilleure amie de ma mère, et à ma gauche, la fille de la meilleure amie de ma mère, Alice Bianchi.

Je suis inconsolable depuis maintenant une semaine, je ne dors plus, je ne mange plus, mon rire et mon sourire ont disparu, la seule chose que j'ai pu récupérer de l'accident, c'est l'écharpe de mon frère, je ne la quitte plus, je la serre dans mes mains quand je me sens mal. Et aujourd'hui, je ne l'ai pas lâché de la journée. Mon autre main et dans celle de ma meilleure amie, Alice, depuis que nous sommes arrivés dans l'église, elle non plus ne m'a pas lâchée la main. Les Bianchi ont aussi été là pour moi depuis ma sortie de l'hôpital, mais malheureusement, n'étant pas des membres de ma famille, ils n'ont pas pu m'accueillir chez eux, sachant que mes grands-parents maternels sont toujours en vie, c'est d'ailleurs la seule famille qu'il me reste.

Je revois sans arrêt les mêmes images dans ma tête depuis le jour de l'accident ; l'avalanche, mon père qui accélère pour essayer d'éviter le tas de neige qui fonce droit sur nous, ma mère qui crie, mon frère qui vient se blottir dans ses bras. Je me souviens avoir été éjecté de la voiture, quand je me suis senti partir hors du véhicule, j'ai voulu attrapé la main de mon petit frère, mais je n'ai malheureusement pas réussi. Je me souviens que la portière de la voiture était défectueuse, et l'impact à du être tellement fort que la portière a dû s'ouvrir seule et m'a projeter, parce qu'encore une fois, je n'étais pas attaché, et c'est peut-être ce qui m'avait sauvé la vie. Je laisse couler les larmes sur mon visage et je me blottit dans les bras de la meilleure amie de ma mère, qui me sert contre elle en pleurant la voix pleine de larmes.


« Ne t'inquiète pas Shirou, nous seront toujours là pour toi... Nous seront ta nouvelle famille...»

Elle me serra contre elle, et je sentis la pression dans ma main droite s'accentuer, Alice me faisait comprendre à sa manière qu'elle serait elle aussi toujours là pour moi, je lui souris timidement les yeux plein de larmes alors que le prêtre s'approcha des cercueils pour commencer la cérémonie d'adieux aux membres de ma famille.

« Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, si nous sommes réunis aujourd'hui... »

Jeme réveille en sursaute, je me redresse sur le lit en regardant parla fenêtre, dehors, il fait nuit, je regarde l'heure ; 4 h 30 dumatin. À côté de moi, ma femme Alice, elle dort profondément.

«Encorede satané cauchemar... »

Jesors du lit, de la chambre et je me dirige vers la cuisine, je mesers un verre d'eau et je m'assois à la table de la cuisine, je boisune gorgée du liquide, repose le verre et je pose mes mains sur monvisage. Cela fait maintenant 20 ans, 20 ans que ma famille a disparusous une avalanche et que je suis le seul survivant, 20 ans qu'àl'approche de l'anniversaire de leurs morts, je fais encore et encorece même cauchemar.

«Papa? Pourquoi tu es debout ? Toi non plus tu n'arrive pas à dormir? »

J'enlèveles mains de mon visage et j'aperçois ma fille ; Kaoru, ma grandefille de 6 ans, elle s'approche de moi, pied nu et en pyjama, je lasoulève et la dépose sur mes jambes, elle attrape mon verre et boitune gorgée dedans. Je la serre contre moi et enfoui à tête dansson cou, elle pose sa petite main sur la mienne.

«C'estl'anniversaire de tonton, papi et mamie aujourd'hui par vrai ?
-Comment ? De quoi tu parles ?
-Bah oui papa, tu es toujours triste à l'approche de ce jour, je t'aientendu crier alors je suis venu te voir »

JeSouri et déposa un baiser sur sa joue

-C'estvraiment très gentil à toi mon petit flocon.Jeme levai et la portai pour me diriger vers sa chambre. Ilest temps d'aller dormir maintenant. »

J'entraidans la chambre de ma fille et la déposai dans son lit, je la bordaiet déposai un baisai sur son front, au moment où j'allais partir,je sentis qu'elle tirait mon pyjama.

«Resteavec moi papa.
-Mais enfin, je dois aller me coucher, je travaille demain.
-Oui, mais dors avec moi s'il te plaît. »

Jesouris, rentre dans le lit et la pris dans mes bras, je caressai sescheveux tout en la regardant, elle bailla cela se voyait elle étaitmorte de fatigue, après tout elle n'avait que six ans.

« Tusais... Aujourd'hui, tu as l'âge de tonton quand il est mort, alorsc'est vrai que cela me fait très bizarre, j'ai sans arrêt peurqu'il t'arrive quelque chose... »

Maisma fille ne répondit pas, elle était déjà partie dans le pays desrêves, je caressai doucement sa joue en chuchotant.

« J'espèreque vous veillez tous les trois sur elle depuis là-haut... »

Puisà mon tour, je sombrai à nouveau dans le pays des rêves.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 04 ⏰

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0NE-SHOT: TERRIBLE CAUCHEMAROù les histoires vivent. Découvrez maintenant