On a pris l'habitude d'écrire une petite page par jour lors de chacun de nos voyages, avec à chaque fois quelques photos. Si vous avez envie de voyager avec nous, bienvenue !
Cloé et Tat'
La nuit a été assez courte, l'obscurité, si haut, ne dure que quelques heures et notre chambre était relativement mal isolée et donnait sur une route assez passante. L'hospitalité de notre hôte et le prix de la nuit, cependant, chassent ces désagréments. Ceci dit à présent on le sait, ici, on ne dort pas bien à moins de 100 £ la nuit (~120€). Le petit déjeuné vite expédié, nous quittons le Bed and breakfast pour arriver avant 11h à Dunrobin Castle, un grand château perché au-dessus de l'eau et qui semble tout droit sorti d'un conte de fées.
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À 11h30, nous assistons à une démonstration de fauconnerie ou les deux fauconniers passionnés font un peu voler leurs oiseaux, mais passent surtout beaucoup de temps à expliquer le mode de vie et de chasses des faucons, aigles et chouette, tout en faisant un peu de prévention au passage. C'est très intéressant, même si ça implique de mettre de côté nos opinions concernant la chasse ou l'exploitation des animaux. L'Écosse, c'est de l'élevage, de la pêche et de la chasse, donc bon...
La visite du château en elle-même est assez impressionnante et instructive. C'est étrange, car en France, la plupart des châteaux qu'on peut visiter n'ont pas ou peu été transformés vers la fin du 18em et jusqu'au milieu du 19em (la royauté et l'aristocratie n'étaient pas très à la mode à cette époque) donc on a peu l'occasion de voir autant d'anciens travaux de modernisation : là se superpose une époque où on se baignait au coin d'une cheminée, à celle où les habitants du château ont fait abattre tous les escaliers d'une tourelle pour faire passer de la tuyauterie rudimentaire afin d'apporter l'eau courante et chaude à tous les étages. Une station de téléphone analogique à côté de cinq générations de machine à lustrer le parquet, entre les murs les plus anciens du château.
La bibliothèque est tout ce que vous pouvez imaginer d'une bibliothèque écossaise, tweed, sycomore, peau de bête et tête de gibier inclus.
Notre visite terminée, nous reprenons la route vers le nord et bifurquons dans une toute, toute, toute petite route qu'on hésite même à prendre tant elle nous semble accidentée. Bien nous prenons, le paysage est incroyable. Sur le chemin, c'est priorité aux moutons.
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À mi-chemin environ, nous croisons une gare, dont le train traverse les grandes étendues et relit Inverness à Thurso. Non loin, il y a un centre de la faune et de la flore dédié à la préservation des tourbières présentes dans la région. C'est très beau ! Les tourbières étaient autrefois exploitées par les locaux pour faire des briques pour se chauffer et il en résulte une multitude de petites mares noires qui constellent le paysage et qui offrent un habitat très riche à tout un tas d'insectes et d'oiseaux. On y trouve aussi de la myrthe, une très belle plante qui sent très bon et repousse les mouches et moustiques.
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On profite très bien de notre promenade... jusqu'à ce que Negan, tout enjoué, saute dans un étang... qui s'avère être une tourbière dans laquelle il s'enlise avec surprise. Heureusement, on a pu le repêcher grâce à son harnais, mais le pauvre est ressorti de là couvert de boue et transi de froid !
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Nous reprenons notre chemin, non sans avoir galéré à nettoyer le toutou. Ça pue la boue et le chien mouillé dans la voiture !
Notre hôte du soir nous accueille dans une magnifique maison, la chambre est confortable, il nous réserve une table dans un hôtel-restaurant proche et nous inonde de conseils pour découvrir la région... Nous décidons de passer deux nuits sur place, cela nous laissera le temps de soufflet un peu et de nous reposer !
