Chapitre 02

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Asma Hajaratou Fall en photo

J'ai passé la nuit à la poste de police . Ils ont essayé de m'interroger sans réponse de ma part . Ils étaient deux hommes et une femme. Ils ont tout fait pour avoir une réponse mais j'ai dit niet . J'ai été mal traitée , insultée et même tabassée.
Ils ont récupéré tout mes habits. J'étais à poil .
Tout mes droits ont été bafoués. J'étais seule contre tous . Je n'ai ni père ,ni mère, ni avocat.
Je ne voulais que rejoindre  mes parents à l'au-delà.
Que vais-je faire dans ce monde injuste ? Un monde où les innocents sont jugés coupables. Un monde où la vérité est un fardeau . Un monde où une personne honnête est considérée hypocrite.
Voilà deux jours que je suis dans cette cave . Je n'ai rien avalé depuis ce fameux jour .
Je suis allongée sur le sol que je partage avec des rats , des souris et toutes sortes d'insectes.
Je sais que je souffre mais je ne ressens rien , en tout cas il y a une masse , une grosse masse sur ma poitrine.
J'ai l'impression de ne plus respirer.
J'étais dans mes pensées alors qu'un agent venait d'ouvrir la cellule.

Agent : ASMA HAJARATOU FALL, SORTEZ

moi : ..... (je ne réagissais pas)

Agent : TU TE FOUS DE MA GUEULE LÀ ? SORS AVANT QU'ON NE CHANGE D'AVIS

moi : je rampait tout doucement vers la sortie, énervé il m'a tenu le bras de force et m'a éjecté de la cellule.il m'a emmené dans un bureau où j'ai remis mes habits puis il m'ordonne de rentrer .
Je ne voyais même pas la porte de sortie de cette putain de police je l'ai confondu avec trois bureau avant que le gardien me guide .
POURQUOI ILS M'ONT LIBÉRÉ MÊME ? ILS DEVRAIENT ME GARDER LÀ-BAS AINSI J'AURAIS UNE FORMATION GRATUITE ET UNE FOIS LIBRE JE TRAVAILLERAI DIRECTEMENT.
Je rentre à la maison , j'étais trop fatiguée mais n'empêche j'ai fait tout le trajet à pied car je n'avais pas de sous pour prendre un taxi .

Une fois arrivée, tout les moments que j'ai partagé avec mon père me reviennent . Je décide d'aller me coucher sur son lit afin de sentir sa présence. Je croyais que personne n'était à la maison car les funérailles devraient se faire à la grande demeure familiale.
J'ai ouvert la porte de la chambre avant de tomber à pic sur ma tante (la femme de mon père) qui se la coulait douce avec le boutiquier au milieu de son lit conjugal.
Cette fois-ci j'ai hurlé de peur et de surprise . Ils ont sursauté avant que ma tante ne vienne me trainer de force dans la chambre.

Tante Halima : HEY PETITE PESTE JE T'ORDONNE DE FERMER TA PETITE BOUCHE DE SUCEUSE .

Moi: tu ne sais pas que papa est mort ? (En pleure )

Tante Halima : ET PUIS QUOI ? EST-IL LE PREMIER À ÊTRE ASSASSINÉ ? J'EN AI RIEN À FOUTRE .IL NE M'ETAIT D'AUCUNE UTILITÉ .MÊME ME FAIRE CRIER LA NUIT ,IL N'EN ÉTAIT PAS CAPABLE .

Moi : ASTAHFIROULLAH (pleure)

Tante Halima : HEY NE ME PLEURE PAS DEH JE NE SUIS PAS MORTE MOI

Le boutiquier lui jouait son rôle de téléspectateur tout en ricanant à gorge déployée. Ils sont des psychopathes je le jure.

Tante Halima : tu sais quoi ? Je vais te rendre un service. J'imagine que tu n'as jamais goûté à la sauce , ou je me trompe ?

Moi : (pleure)

Tante Halima : ah elle est vierge la petite sainte , Abdou sert toi c'est une feuille blanche elle doit être bonne hein

Je ne comprenais rien jusqu'au moment où elle sort de la chambre nous fermant à clef Abdou et moi .
Il avança tout doucement me regardant droit dans les yeux avec un sourire au coin des lèvres
Je fonce vers la porte pour m'échapper alors que cette dernière était fermée à clef. Il me tire par le bras avant de me jeter au milieu du lit , je criais de toutes mes forces mais il n'en fit pas cas , il s'est jeté sur moi avant de me mordre le nez .
Je le griffais avec mes ongles , il ne s'arrêtait pas pour autant il a réussi à attacher mes deux mains avec un fil . C'est normal il est 3fois plus fort que moi.
Il me léchait tout le corps je ne pouvais que pleurer sachant que personne ne viendrai à mon secours.
Il jouait avec mes tétons je me débattais comme je pouvais mais rien .
Il vient de déchirer mon string qu'il jette je ne sais où,il entra un doigt en moi je lâche un cri strident il me donne un gifle.
Tout d'un coup il s'introduit en moi , je serre les dents , je perd mon souffle avant de tomber dans les pommes .

Le parcours d'une innocente Où les histoires vivent. Découvrez maintenant