Un tour du destin (OS LARRY STYLINSON MPREG) TERMINÉE

Partie 1

1er Février 1999

''-Lou'! Lou'! Tu veux venir avec ta maman à mon anniversaire ce soir?

-Si c'est toi qui lui demande elle dira pas non!''

Amusés, les deux petits garçons se regardèrent depuis leurs fenêtres. Avec un léger rire, le plus jeune se hissa sur la sienne, descendit avec précaution de l'autre côté et posa les pieds sur la grille en métal de l'escalier de secours avant d'attraper les mains que lui tendait son ami pour l'aider à grimper dans sa chambre. En riant, ils tombèrent sur le lit, partirent à la renverse, firent une cabriole jusqu'au sol, sans jamais cesser de rire.

''-Attend Harry! Avant d'aller voir maman je veux te donner mon cadeau.''

A toute vitesse, Louis partit récupérer le paquet qui reposait depuis plusieurs jours sur son bureau, revint et se laissa tomber devant Harry qui récupéra le paquet avec un large sourire, l'ouvrit sans attendre, dévoilant une petite voiture verte bien particulière.

''-Mais.. C'est la tienne?!

-Oui. Je sais que tu l'aimes beaucoup alors je veux te la donner.

-Mais toi aussi tu l'aimes beaucoup..

-Oui mais toi t'es mon meilleur ami! Et je préfère la rouge de toute façon maintenant.''

Sans perdre son sourire, Harry enroula ses bras autour du cou de Louis tout en serrant la petite voiture dans sa main.

''-Merci Lou'.

-Joyeux anniversaire Harry.''

***

15 Mars 2011

''-Depuis quand on leur dit de ne pas passer par l'escalier de secours?

-Je sais pas? Depuis qu'ils ont quatre ans je crois? Je me demande si ça va rentrer un jour.

-Oh je pense que dans son cas, c'est fait maintenant.''

Avec un sourire amusé, les deux matriarches se lancent un regard entendu avant qu'Anne ne baisse les yeux sur son fils qui a malencontreusement raté une marche en rentrant de sa virée nocturne et s'est ouvert le front en tapant sa tête contre l'escalier en métal.

''-Pas vrai mon grand?''

Profitant de la situation, elle appuie un coton imbibé d'alcool sur sa plaie pendant que Johanna, sa voisine et amie de toujours prend un malin plaisir à tenir la tête de l'adolescent en place sans jamais quitter une seule seconde du regard son propre fils qui attend sa sentence, assis sur le canapé du salon.

''-Vous vous éclatez là en fait?''