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Moi : T'es qui ? Où est Ilias ?

... : Qui je suis, selon toi  ? Tu me reconnaît pas ? Tu veut savoir ce qu'on a fait ? Eh bien, nous l'avons fait. Et oui, il devait venir à l'anniversaire de votre fils, je me trompe ?

Moi : Sana, il fait quoi ?! en pleurs

Sana : Tu veux savoir ce qu'il fait en ce moment ? Il prend une bonne petite douche, ma chérie.

Moi : Passe le moi tout de suite ! Et arrête tes manières avec moi, ont est pas amies.

Sana : Mais calme toi, tu es toujours sur la défensive.

J'attends qu'Ilias finisse sa douche, puis elle me le passe.

Ilias : Ouais, allô ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?! T'es sérieux, tu me demandes ce qu'il y a ? Donc, au lieu de venir voir ton fils pour ses 1 an, tu... tu vas... tu me dégoûtes ! en pleurs

Ilias : J'ai oublié, j'arrive !

Moi : Non, ce n'est pas la peine, reste où tu es.

Ilias : Ça y est, ne me soûle pas, on n'est plus ensemble, non ? Laisse moi faire mes trucs avec qui je veux.

Moi : Nous sommes mariés !

Ilias : Mariés quand tu veux, avec toi.

Moi : Tu devrais avoir honte.

Ilias : D'accord.

Il raccroche, et je fonds en larmes devant mon fils.

Moi : Qu'est-ce que je vais faire de ton père ?

Ismael : Papa ?

Moi : Oui, allez on rentre.

Sofiane : Du coup...

Moi : Rien, laisse tomber. Je vais y aller, merci beaucoup d'être venu.

Mama : C'est normal, fais attention sur la route et reposez vous bien.

Moi : Bisous.

Je prends mes affaires et je rentre à la maison.

{...}

Il était 20h, et je n'avais toujours pas de nouvelles d'Ilias. Ça m'énervait qu'il ne soit même pas venu voir Ismael.

Je suis partie doucher Ismael. Après, je lui ai fait à manger. Moi, je n'avais même pas la force de cuisiner, alors j'ai commandé un truc. Une fois Ismael endormi, je suis allée me doucher.

Ça sonne à la porte. Je vais ouvrir en pensant que c'est le livreur, mais c'était Ilias.

Moi : T'es sérieux de venir après ce que t'as fait à Ismael ? Il te demande, alors que toi, tu ne sais même pas te tenir correctement. Ce qui m'énerve le plus, c'est que tu dis m'aimer, mais tu refais les mêmes erreurs qui ont causé notre séparation. Je te le répète encore et encore, Ilias , tu n'es plus un enfant, tu es papa. Ressaisis toi s'il te plaît.

Ilias : Désoler , je ne sais pas comment me faire pardonner. J'ai refait la même connerie, je suis au courant, je t'aime, comprends moi, je suis un... putain... Je sais, c'est impardon...

Moi : Exactement Ilias, c'est impardonnable ce que tu as fait.

Ilias : Je t'ai acheté ça. (Il me montre une bague.)

Il me prend la main et me met la bague au doigt.

Moi : C'est gentil, Ili...

Il m'embrasse pour me faire taire. Je mets mes mains sur son torse et je l'embrasse en retour. Ça m'énerve parce que je suis trop faible face à lui. Même après ce qu'il a fait, je n'arrive pas à le repousser.

Je reprends mes esprits et je le pousse. Je suis vraiment une idiote, oui.

Moi : ...

Ilias : Désolé... Regarde ce que j'ai acheté pour Ismael.

Moi : Merci. Je lui montrerai demain. Va poser ça là-bas, s'il te plaît.

Il va poser tout ça à côté du canapé, puis se dirige vers la porte d'entrée. Au même moment, ça sonne à nouveau, cette fois c'est le livreur.

Le livreur : Bonsoir madame, voici votre commande. Bon appétit, passez une bonne soirée.

Moi : Merci, bonne soirée à vous aussi.

Le livreur : Euh... (Il se gratte la tête.) Excusez-moi...

Moi : Oui ?

Le livreur : Je vous trouve très belle. Ça vous dérange de me donner votre numéro, s'il vous plaît ?

Moi : Je suis mariée.

Mariée quand ça m'arrange, oui...

Le livreur : Ah euh... désolé, au revoir.

Je ferme la porte et me retourne vers Ilias.

Ilias : Même le livreur le dit t'es trop belle, c'est dingue.

Je me dirige vers la table pour manger, mais il me suit.

Moi : Pars, tu veux quoi encore ?

Ilias : Je te veux, toi, espèce de conne.

Moi : Ne m'insulte pas !

Ilias : Viens me faire un câlin et je m'en vais après.

Moi : Non, je touche pas à des types comme toi.

Ilias : T'es sûre ?

Moi : Ilias pars, c'était calme jusqu'à ton arrivée.

Il vient vers moi et me fait un câlin de force, que je ne lui rends pas.

Moi : Lâche moi, tu me fais mal là.

Ilias : Bisous ma femme. en rigolant

Il va dans la chambre d'Ismael, puis il sort de chez moi.

Je mange et je vais dans ma chambre pour m'endormir dans les bras de Morphée.

L'histoire d'Hannah : Un Amour Sans Fin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant