L'autre partie de moi

La fin

Le ciel est un bleu éclatant, avec la compagnie d'un soleil pétillant qui éclaire tout sur son passage, l'air est chaud et la pluie s'en est allé il y a bien longtemps. Le soleil illumine tellement que les feuilles des arbres brunissent et tombent comme un automne hivernal.
La ville est sèche et déserte, je sens la sueur dégouliner sur moi. Je ressens la chaleur du goudron traverser l'intérieur de mes chaussures.
Je regarde mon bras, en voyant qu'il y a une plaque rouge, le soleil m'avait déjà brûlé.
Me voilà enfin arrivé devant un robinet doré avec l'espoir que l'eau y coule, je tourne la tête de la  potence en laiton... Rien ne sort. J'ai encore le courage de marcher malgré la chaleur pour trouver la moindre goutte d'eau.
Je marche depuis maintenant plus de 3 heures sous cette chaleur étouffante et je n'ai toujours pas trouvé de points d'eau. Tellement assoiffés, je me dirige vers la mer.
Arrivée à ce gouffre desséché, les poissons étaient sur la rive entrain d'agoniser sur le sable brûlant et d'autres étaient déjà mort depuis bien longtemps. Je me rapproche de la mer, les mains côte à côte pour prendre l'eau sanguinaire. Je plonge mes mains dans cet abime, j'approche ma tête en buvant ce liquide. J'ai tellement soif que l'eau de la mer se transforme en eau potable. Je bois encore et encore pour soudainement m'arrêter.
J'aperçois au loin un petit bateau, je commence à m'avancer les pieds dans l'eau chaude. Je commence à tirer la barque vers moi, tout à coup une main glisse du bateau, je regarde de plus près le paquebot, c'était un homme très grand, barbu, la peau très fine, des petites larves étaient sur son corps, où apparaît plusieurs trous, d'une couleur vive.
De nouveau, un autre homme a essayé de s'échapper de cette ville en bateau, dans le but de rejoindre la ville d'à côté, pour avoir à disposition les ressources en eaux. Me voilà à nouveau à enterrer un mort, encore touché par des balles et encore un sans retour.