Il s'agit d'un petit exposé que j'ai fait en première année de Master. La perception et l'évolution de la folie au Moyen-Âge. Comment les fous sont-ils perçus dans la société et comment leur statut à évoluer au fil des siècles.
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INTRODUCTION
Quand nous entendons ou quand nous énonçons le mot « fou » à notre époque, nous pouvons avoir plusieurs images dans notre esprit, mais l'idée qui revient le plus souvent est celle de l'handicapé mental, le bouffon du roi, ou encore le savant fou. On pense alors à quelqu'un d'aliéné, d'abruti, d'imprévisible, de dérangé, d'hystérique comme dans « Le cri » de Munch (fig.1).
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Edward Munch, (Skrik) Le Cri, Tempera sur carton, 83,52 cm × 66 cm, conservé au Musée Munch à Oslo en Norvège.
Et parfois même quelqu'un de cinglé ou de dangereux. On l'aura compris le fou a un côté négatif dans notre société mais il n'a pas toujours était ainsi. Le fou au Moyen-âge, le sot, le benêt est protégé par la société, c'est même une bénédiction pour une famille d'en avoir un sous son toit si l'on en croit les propos de Muriel Laharie dans son ouvrage : « La folie au moyen-âge ».
Mais alors pourquoi avons-nous autant peur des fous ? Pour répondre à cela, nous allons dans un premier temps décrire le fou au XIIIème siècle, puis parler de son évolution au XIVème siècle, tout en faisant des mises en relation avec notre époque afin de mettre en lumière certains préjugés que l'on porte sur l'insensé. Et pour finir nous parlons de leur popularité dans l'art contemporain.
