13. Panique À Bord

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Lundi, 26 septembre, 10h00*
Pdv de T/p :

Le cours est ENFIN fini. Je sort de la classe en compagnie de Maxime, c'est la pause.
Je dit à Maxime que je repasse aux toilettes, et qu'il m'attende un peux plus loin.
Je rentre, me met devant le grand miroir pour me recoiffer un peux, quand je vois deux filles parler en me regardant dans le reflet. Je souffle un coup, puis leur dit ;

"Si vous avez un truc à me dire, dites le tout de suite !"

"Je-... C'est vrais que tu as planté ta meilleure amie ?"

"Ce ne sont pas vos affaires. Et ce n'était pas ma meilleure amie."

Je sort de la pièce, et m'apprête à retourner voir Maxime, quand on me rattrape fermement le poignet.

"Nous n'avions pas fini notre petite conversation tout à l'heure, T/p."

"Lucie, s'il te plaît... Laisse moi maintenant."

"Dis moi juste la vérité T/p, où étais tu ? Chez ton copain, l'intello ?"

Elle se mit à rire, ainsi que les quatre autres personnes qui m'avaient maintenant entourée.

"Lucie, s'il te plaît, fous moi la paix ! Je ne t'ai rien fait !"

"Justement. Tu n'a rien fait. C'est bien ça le problème."

"Qu'est ce que tu me veux à la fin ?!"

"Rien, juste que tu souffre."

"Si tu savais seulement..."

"QUOI ?"

"Lâche moi puta*n !"

"Attend, je vais te lâcher, mais une petite chose s'impose."

Elle sort une bouteille d'eau de son sac. Oh nan... Elle laisser alors tomber tout le contenant sur moi.
L'eau tombe sur mes cheveux, avant de couler tout le long de mes bras. Je suis trempée.
Je sens quelques larmes perlées le long de mes joues, quand on me rattrape le bras.
Je ferme les yeux, de peur.

"Foutez lui la paix ! Dégagez !"

Je reconnais la voix de Maxime. Je réouvre les yeux, et me blottis directement dans ces bras. Il me donne son sweat, que je change avec le mien. Il est maintenant en t-shirt...

"Puta*n T/p... Je suis qu'une merde ! Pardonne moi, je suis tellement désolé... J'aurai dut t'attendre à la sortie... Pardonne moi... J'ai... J'ai encore merdé !"

"Maxime... Ce n'est rien, je te pardonne évidemment, tu n'étais pas là...."

"Oui, justement ! Je n'étais pas là pour te protéger, j'aurai dut être là ! Je suis tellement... Con ! Tu ne devrais même pas traîner avec quelqu'un comme moi... Je suis qu'un imbécile..."

Je me redresse. Il me regarde dans les yeux paniqué, quand devant tout le monde, je le reprend dans mes bras. Tellement fort que je ne sais presque plus respirer. Après quelques secondes, ces mains se posent dans mon dos, qu'il commence à caressé doucement. Il m'embrasse le crâne, quand entre deux souffles, il me dit ;

"Désolé T/p..."

On referme tout les deux les yeux, profitant de l'instant présent.
Et de nouveau, l'alarme sonne.
On se dirige vers la salle d'étude, car notre prof n'est pas là.
On va s'asseoir tous les deux sur une table, on gribouille à deux sur un carnet.
Après un moment, une boule de papier tombe sur notre table. Je le déplie.

je t'ai toujours aimé. [Amixem X Reader] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant