Houx [ Kookv ]

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Taehyung marchait dans les rues de Séoul, il profitait de ses dernières heures dans la grande capitale du pays. Les mains dans les poches de son long manteau d'hiver, ses yeux se baladaient sur les immenses façades d' immeubles du centre ville. Le temps était menaçant et d'épais nuages gris peuplaient le ciel tandis que des petits flocons blancs s' échappaient avec douceur. Les températures, elles, étaient au plus bas, faisant parfois frissonner Taehyung malgré les nombreux vêtements qu'il portait. Le jeune homme avait décidé de se balader un peu avant de rejoindre Jungkook en fin de journée. La montre accrochée à son poignet affichait six heures passées et il avait rendez-vous avec le noiraud dans les alentours de vingt heures, vingt heures trente. Mais Jungkook lui avait dit de venir quand il le souhaitait et que finalement l'heure de leur rendez-vous avait si peu d'importance. Sur le coup, Taehyung n'avait pas trop compris pourquoi Jungkook lui avait dit ses mots et pourtant cela l'avait fait beaucoup réfléchir ces derniers jours.

Sa marche l'amena jusqu'à un petit fleuriste situé dans un coin de rues reliant un grand boulevard économique à une rue déserte de monde. Taehyung s'arrêta quelques secondes devant la petite vitrine à peine éclairée et tenta d'observer ce qui se trouvait à l'intérieur de la boutique. Malheureusement le manque de visibilité et de lumière l'empêche de bien voir le contraignant à se rendre à l'intérieur.

Lorsque ses chaussures parfaitement cirés passaient la porte en bois de la boutique, une clochette brisa le silence.

« Excusez-moi, je peux entrer ? »

Aucune indication ne figurait nulle part sur la porte de la boutique. Il n'y avait aucune heure qui signalait si la boutique était ouverte ou non aux personnes extérieures. C'était pour cette raison que Taehyung s'était permis d'entrer.

Les yeux clairs de Taehyung baladaient la seule et unique pièce de la boutique à la recherche d'une présence mais rien. Le jeune homme ne vit pas l'ombre d'un chat. Un froncement de sourcils cassa l'air paisible que Taehyung avait juste avant de mettre les pieds dans cette boutique de fleurs. Ne voulant pas rester au pas de la porte, le blond s'avança juste assez pour pouvoir fermer la porte derrière lui, empêchant l'air froid de la rue de s'immiscer à l'intérieur de la pièce. Taehyung fit quelques pas dans ce qui semblait être l'entrée de la boutique et regarda autour de lui les nombreuses fleurs qui se trouvaient dans chaque recoin du lieu.

Étonnement, lorsqu'il était dehors et qu'il tentait de voir à travers la seule baie vitrée de la boutique Taehyung n'avait pas remarqué qu'autant de fleurs se trouvaient dans cet endroit. Se tournant d'un quart de tour vers la grande fenêtre, il remarqua que cette dernière n'était pourtant pas sale. Bien au contraire, Taehyung avait l'impression que la lumière de la rue était la seule source de lumière de la boutique. Le plafond n'était pas muni d'un quelconque luminaire ce qui appuyait son hypothèse. Le jeune homme trouvait cet endroit étrange. Un sentiment inconfortable s'encra dans sa poitrine le faisant légèrement grimacer. Mais alors qu'il allait rebrousser chemin vers la sortie, il vit une ombre se déplacer à toute vitesse dans un coin sombre de la boutique.

« Il y a quelqu'un ? »

Taehyung se sentait de plus en plus mal dans cet endroit. Il y avait quelque chose de peu rassurant qui flottait dans l'air. Pourtant lorsque ses yeux s'attardaient sur le coin le plus sombre de la boutique, il distingua la silhouette d'une personne.

« Excusez moi, je me suis permis d'entrer. Je ne savais pas si la boutique était ouverte ou non. »

De ses yeux clairs, Taehyung vit l'ombre se redressait légèrement et s'avançait en sa direction.

« Vous êtes bien ouvert, n'est ce pas ? »

Le jeune homme sentit ses mains devenir moites au fur et à mesure que cette silhouette quelque peu effrayante marchait vers lui. Plus cette personne avancait, plus Taehyung arrivait à voir son visage. Le dos légèrement bossu, des mains derrière le dos, le jeune homme en voyant des traits tirés par le temps compris directement qu'il s'agissait d'une personne plutôt âgée.