Je devais fuir, le plus vite possible.
Je n'avais pas le choix, je devais le faire, même si ça allait changer le regard de mon père sur moi.
Je ne pouvais pas simplement rester ici, ce n'était pas possible.
Alors je me suis enfuie, le plus loin d'...
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Kylie Davis 4 ans plus tard
New Zealand Wellington
« Ce n'est pas la princesse ? » chuchota la petite fille derrière moi.
Pendant quatre ans j'ai quitté Wellington, quatre ans que j'ai abandonné le statut de « Princesse » de fille parfaite, pure, douce.
Je n'ai jamais été cette fille, on m'y a obligé, je n'avais jamais voulu être une fille pleine de douceur, d'amour, qui croit au prince charmant.
Une fille naïve.
Si mes parents me voyaient comment je suis devenue, ils auraient fait une crise cardiaque. J'avais changé de mode de vie, mon style, mon attitude, tout.
J'avais été aveuglé par un amour faux, j'ai été brisé par l'homme que je considérais comme celui que je voudrais marier.
Je n'étais plus cette petite fille si brisé par un homme.
J'étais devenue une Femme, celle qui brisera le cœur d'un homme.
Pendant les années de ma fuite, un homme m'avait recueilli chez lui et sa petite sœur, ils m'ont aidé alors que j'étais toute seule contre le monde, je leur remercierai jamais assez.
Pendant quatre ans j'ai cohabité chez eux, Adam, l'homme en question, était une pièce précieuse dans le puzzle de ma vengeance. Il m'a aidé à préparer un plan infaillible pour briser ce qui m'avait fait devenir comme ça.
Mes talons claquaient contre le marbre de l'immense hall du palais, mon bras était enlacé avec celui d'Adam qui était habillé d'un costume noir assorti à ma longue robe noir et doré. Sa petite sœur, Diana, m'avait fait une couronne de tresses.
La tête haute j'avançai jusqu'à la grande salle de bal, mon bras se détacha de celui de mon acolyte avant de le regarder et hocher la tête. Il parti du côté gauche avant que je continue de m'avancer dans la salle.
« Grande sœur ? » entendais-je.
Je me tournais vers la petite voix , et je vis rapidement mon petit frère de neuf ans, assis sur une chaise avec pratiquement tous mes sœurs et frères.
« Notre princesse est de retour au Palais ! » cria mon grand frère, Nicolas, en se levant de sa chaise.
Ses bras emprisonnés tout mon corps, et je souriais, heureux de les revoir, malgré que j'ai décidé de partir, ma famille m'avait manqué plus que tout.
