L'Ange taché de son propre sang.

•2. Frissons, froid et sang.

Introduction :
Son assaillant la tira plus fortement et agressivement, la traînant dans l'enfer qu'elle essayait de quitter comme si les flammes attendaient déjà à la lécher de leurs morsures mortelles. Elle étouffa un cri de riposte quand elle sentit la poigne de son nouvel adversaire se resserrer sur son poignet d'une force insoupçonnée et alors que ses yeux s'écarquillèrent sentant sa frayeur maintenant au pied d'une vraie montagne en anticipant les maintes options qui pouvaient lui arriver, certaines tragiques.

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Sa main était pâle et veiné fiévreusement sur la peau mouillée de la jeune fille qui n'avait jusqu'à là essayait de se battre face à son agresseur. Il l'observait d'un regard perçant, une lame glacée à travers le cœur d'un chêne meurtrie par le vent en respirant lourdement trop aveuglé par le rideau de pluie pour examiner les traits paniqués de sa nouvelle victime. D'un ton sec et froid à la fois, il haussa le ton en abattant sur elle un regard sourd :
<<...J...jeune fille. N'est-ce pas ?>>
Elle ne répondit pas mais fuyait son regard trop insistant en traquant de ses yeux plissés de l'aide dans la rue si illuminée derrière elle. D'une nouvelle adrenaline, il la tira en arrière derrière de grandes poubelles lui faisant claquer la mâchoire et lui agrippa ses poignets faibles avec des yeux devenus écarquillés de folie ou d'autres raisons douteuses.
<<Tu vas me répondre, sale folle ?!>>
Il hurla de sa forte voix grasse à travers le vacarme du torrent qui trempait son habit sombre et le faisait haleter du poids de l'eau. Elle deglutissa douloureusement et n'utilisa pas sa voix, devenant muette quand son visage traçait son sentiment de profonde angoisse alors qu'il rapprochait sa main de sa poche pendante d'un poids important. Dans un souffle, il y retira furtivement un joli poignard argenté qui reflétait déjà le sang de sa prochaine victime où sa lame pourra parcourir ce fleuve mortel. Il le colla contre le cou glacé de la fille dans un ricanement hystérique permettant d'ouvrir une légère plaie qui vomissait quelques gouttes d'un liquide épais. Du sang. Rouge, profond, chaud et signifiant une seule chose. La mort. Quand elle y pensa, c'était amusant. Comment un objet, parmis tant d'autres ; d'un simple geste de la main rapide peut retirer la précieuse vie d'une personne malchanceuse sur des milliards d'autres sur cette même planète. Curieux, n'est-ce pas ? Quand on y pense,  sur ces trop nombreux êtres qui frappent de son talon la terre, elle a été choisie pour souffrir de son triste sort. Pourquoi ce chemin, dépendre de ce petit morceau de métal collé contre sa peau, maintenant si fragile... La seule réponse qu'on y trouve, c'est une unique chose. Parfois ingrate, moche à en vomir le tresor des boîtes mais d'autres fois si belle et délicate bercé par la douceur d'une plume. La vie, et pour ça il y fallait se battre même si la mort reste tapi prête a bondir et vous saisir de ces cros sans retour. Cette notion, lui fit toute suite ouvrir les yeux et une sensation douloureuse traversa son esprit tandis que le sang mordait sa nuque. Il fallait qu'elle survive, coûte que coûte. Elle ne pouvait pas mourir. D'une main n'étant sereine, elle glissa ses doigts sur le manche puissant du poignard et le tira d'un coup sec la faisant hoqueter fiévreusement de la lame qui l'a pourfendait. Étonné, l'agresseur tituba un peu en arrière mais retrouva vite sa férocité en se rejetant sur elle, poignard levé mortellement trempée d'un sang qui brûlait retrouvé. La jeune fille affaiblie était tombé en arrière embrassant une flaque putride et leva les yeux vers l'homme en tâtant autour d'elle un objet pour se défendre. Elle aggripa une bouteille d'alcool bercé par quelques gouttes à l'intérieur en se redressant de la force qui lui resta.  La lame s'abattit enfin et un liquide pourpre et chaud tâcha les bâtiments penchés sur eux.

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Note de l'auteur :

  Très chers lecteurs.

N'oubliez pas de me rédiger des commentaires. J'ai besoin d'un avis tranché et précis pour mieux adapter mon récit à vos yeux furtifs.

Merci bien, et retrouvons-nous dans Souvenirs, prise et sons.