Chapitre 3

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            Coucou, ça va j'espère
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      Bonne lecture mes beb's !! ❤






                       ALIYAH.





     La musique résonne encore plus fort que mes pensées. Mais tout s’arrête autour de moi quand Ava Johnson s’arrête pile devant moi.
Elle me détaille de haut en bas, ses yeux s’arrêtant bien trop longtemps sur ma robe.

Apparemment c'est aussi la sienne, mais bon, passons. 

Je ne compte certainement pas me laisser humilier encore une fois ce soir.

Wow. T’as osé porter ça sérieux ? lâche-t-elle avec un faux sourire.

Son ton est sucré, mais chacun de ses mots est une lame de rasoir.

Je ne savais pas qu’il y avait une étiquette sur cette robe, je réponds en haussant les épaules.

Ses deux poupées ricanent derrière elle.
Ava penche légèrement la tête, faussement amusée.

— C’est mignon. T’as peut-être du style… mais t’as zéro bon sens.
Tu viens d’arriver et tu copies déjà la reine ?

Qu'elle aille se faire foutre.

Je garde néanmoins cette phrase bien enfouie dans ma gorge.

Un élan de courage sûrement dû à l'alcool que j'ai ingurgité me prends lorsque je réplique:

Je ne copie personne, Ava. Et je ne suis pas là pour jouer à la poupée Barbie avec toi.

Un petit “ouuuh” s’échappe de la foule qui s'est créé autour de nous.

Ava fronce les sourcils, son regard se durcit.

— Fais attention, Aliyah. Ce campus est un échiquier. Et tu es loin d’être une pièce maîtresse.

Tant mieux. Parce que je ne suis pas venue ici pour jouer.

Avant qu’elle ne puisse répliquer, Camila s’approche, le regard noir :

Dégage Ava. Personne t’a sonnée.

Olivia se place de l’autre côté, les bras croisés :

On savait que t’étais mesquine, mais là tu bats des records. C’est qu’une robe. Le pire, c'est qu'elle lui va mille fois mieux à elle qu'à toi.

Ava garde le silence une seconde, piquée. Puis elle se penche vers moi, ses yeux plantés dans les miens :

Tu veux jouer les rebelles ? Très bien. On verra combien de temps tu tiens. Bonne chance, Aliyah.

Elle fait volte-face et disparaît dans la foule, suivie de ses sbires.

Je reste figée une seconde, mon cœur battant à toute allure.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que ce soir, j'ai déclaré une guerre que je ne suis pas prête à affronter.

— Elle a un sérieux problème cette meuf, souffle Camila.

On s’en fout d’elle, dit Olivia. Ce soir, on s’amuse. Venez, on va danser.

Je leur emboîte le pas, un sourire discret sur les lèvres, mais une drôle de sensation dans la poitrine.

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