With You

Chapitre 2

Chapitre 2: Le début d'une nouvelle aire
10/07/20**
Wheatley Oxford

Depuis ce matin, impossible de faire la grâce matinée. Ce petit con n'arrête pas de m'embêter avec l'arrivée de sa petite sœur chérie. Impossible de l'arrêter ! Il court de partout et ne s'arrête plus, il me fatigue beaucoup trop. Cette nuit, son père et lui ont fait un vacarme monstre dans leur maison. Le gros problème, c'est que je vis à côté de chez eux. Mes parents ont dû aller sonner à leur porte pour leur toucher deux mots .

Là, il est une heure trente de l'après-midi et il me tourne autour comme si c'était une mouette. Punaise, l'arrivée de sa sœur le rend surexcité, il s'arrête plus...

Je suis allongée par terre, il m'épuise je veux plus rien savoir. Je fais même plus attention à ce qu'il me raconte. Sa sœur atterrit bientôt et il est plus que content. Heureusement que dans dix minutes il va partir de chez moi pour aller préparer le lit de sa sœur. Parce que je préfère me noyer que de l'écouter plus longtemps. J'en ai même un mal de crâne.

-"Mais putain tait toi ! Je t'aime mon frère mais là tu casses les couilles." crié-je

-"Mais je suis super heureux, j'espère que tout va bien se passer. Elle m'a tellement manqué !" me dit Roméo

Je me lève et commence à pousser Roméo. Je veux qu'il sorte de chez moi, il est chiant quand il s'y met. J'ai beau être son meilleur ami, je ne le supporte pas quand il est comme ça .
Je le fout dehors et je ferme la porte à clé pour être sûr qu'il ne revienne pas.
-"Dégage de là couillon ! Tu as des choses à faire." hurle-je à travers la porte

-"Ouais tu as raison ! J'ai failli oublier !" me répond-t'il depuis l'extérieur

Il me gave cet enfant, je ne sais même pas pourquoi je le laisse encore entrer chez moi. Alors qu'il ne sait même pas fermer un minimum sa grande bouche.

Je remonte enfin dans ma chambre, j'ai même pas eu le temps de me changer. Je ressemble à un clochard avec mon short tout vieux et mon t-shirt noir déformé.

Je rentre dans ma salle de bain et allume l'eau de la douche. J'y entre après m'être déshabillé. Je ne me mouille pas les cheveux, je sais que j'aurais pas la force de me les coiffer. Mon vieux chignon me va très bien.
Après avoir fini de me laver, j'enfile à la va vite un débardeur blanc et un jogging noir, je travaille à la maison un jour sur deux autant en profiter pour m'habiller comme je veux.

Je m'assois à mon bureau près de la fenêtre et je commence à travailler , je travaille sur un projet important et je n'ai qu'une semaine pour finir.
autant dire que je ne veux pas être distrait.

J'ai réussi à avoir un boulot assez vite malgré mon jeune âge , je suis un surdoué et j'ai sauté plusieurs classes d'où le fait que je sois déjà ingénieur.

Mais j'ai surtout voulu quitter l'école le plus rapidement possible, je m'en prenais plein la gueule, y avait trop de filles attirées par mes belles bouclettes rousses et je déteste ça ,sans oublier le harcèlement.

Maintenant je vais beaucoup mieux, je travaille, j'ai un bon emploi du temps, je peux faire ce que je veux et je gagne bien ma vie.

Ses calculs sont interminables , j'en ai ras le bol, je suis encore obligé de recalculer la même chose au moins 6 fois pour être sûr que je ne fasse pas de fautes.

Je prends mon cahier et mes stylos et je commence à dessiner ce que je veux réaliser... ça me permet de visualiser tout ce que je dois faire et calculer.

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J'ai bien avancé , je peux enfin respirer et me détendre, je vais encore une fois ne pas pouvoir dormir à travailler tard dans la nuit pour finir, mais je travaille demain va falloir que j'aille parler avec le petit débile de Roméo pour garder la petite.

Quand il s'agit de sa sœur plus rien n'a d'importance, ça a toujours été comme ça , dès qu'on la mentionne il ne sait plus s'arrêter.

Ça se voit qu'il l'aime, je le comprends , moi aussi j'ai une petite sœur que j'aime plus que tout mais, vraiment, lui , c'est autre chose.

Je me retrouve à regarder dans le vide encore une fois, je décide de descendre prendre un petit truc à grignoter j'ai une faim de loup.

Sérieusement qu'est ce qu'il m'a pris de travailler maintenant au lieu de manger le bon poulet que mon père a fait, une tuerie.

Je regrette, je prends une petite goyave et un p'tit punch coco sans alcool pour remplir mon ventre, pure délice.

Je me régale, puis j'entends la voiture de Calen , ils doivent être rentrés .

Je finis mon punch , je pose mon verre dans l'évier et j'enfile mes claquettes noires .

-"Je sors !" hurle-je pour informer ma petite soeur .

Je sors de la maison et ferme la porte, je m'avance vers eux et j'entends la petite sœur de Roméo dire un gros mot.

-"Merde de putain !" dit-elle, tellement fort que tout le cartier peut entendre.

C'est du français ? J'ai très bien compris , je suis juste un peu surpris.
De ce que Roméo m'a dit de sa sœur ça ne lui "ressemble pas " mais bon je ne la connais pas alors je ne peux pas dire grand chose.

-"Je ne savais pas que ta sœur disait des gros mots, Roméo." dit-je en levant un sourcil.

-"C'est un gros mot ?" demande-t'il à sa sœur .

-"Un peu." lui répond-t-elle .

-"Ouiii, bien sûr. Un peu." dis-je avec ironie.

Je les regarde blasé, ça se voit qu'ils sont de la même famille ces deux là.

Je remarque que sa sœur est habillé toute en noir, elle a les cheveux attachés en un chignon mal fait et la forme de son corps est particulière.
J'avoue que je m'y attendais pas mais, je ne suis pas déçu ça se voit qu'ils sont de la même famille que des beauté,en plus son boule ! Son boule, putain ! Il est magnifique, des fesses bien rebondies. J'ai envie de voir à quoi elle ressemble de face.

Non ,il faut que je me reprenne, c'est quand même la petite sœur de mon meilleur ami. Je ne savais pas du tout à quoi elle ressemblait mais de dos je la trouve pas mal.

Sa sœur se retourne , son visage est beau je l'avoue mais j'essaie de ne pas m'y attarder Mais c'est difficile devant tant de beauté.

C'est la sœur de mon meilleur ami ! Elle me regarde longuement avant que Roméo se remette à ouvrir sa grande bouche.

-"Dylan, approche que je te présente ma soeur." me dit Roméo enjouée d'un air débile.