CHAPITRE 5

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AMBRE

















Je ne sais comment mais je suis étonnamment à l'heure ce matin.

C'est un miracle, même moi je n'y croyais pas.

Même si ce matin j'ai râlé un nombre incalculable de fois lorsque mon réveille a sonné, je suis sorti de mon lit à contre cœur avec un profond mal de tête.

Pourtant je n'ai bu qu'un soda hier mais je suis sorti de la boîte avec des acouphènes à cause de la forte musique avec supplément une affreuse migraine. J'ai encore mal aux oreilles.

J'avale en vitesse un Doliprane qui j'espère fera rapidement effet.

Nous sommes rentrés très tard hier soir mais j'ai passé une superbe soirée au côté d'Olivia,
même si j'ai eu un léger moment de panique lorsque deux hommes nous ont accostés dans l'intention d'obtenir nos numéros de téléphone.

Par chance la sécurité est très sérieuse là-bas et nous avons pu être tranquilles le reste de la soirée.

Je me suis réellement bien amusé et j'ai apprécié danser au côté de mon amie. Les boîtes de nuit ne sont pourtant pas le genre d'endroit que j'aime, surtout à cause de la foule, mais j'avoue que si Olivia me propose une nouvelle fois d'y aller j'accepte sans hésiter !

J'ai très peu dormi cette nuit et mon corps réclame des heures supplémentaires de sommeil. Mais je dois travailler.

Je me chausse en vitesse et sors de mon appartement en trombe.

Lorsque je sors du bus et remercie le chauffeur je jette un coup d'œil à ma montre, je suis même en avance de quelques minutes, je ne sais pas comment expliquer cela.

Je remarque qu'Olivia n'est pas encore arrivé dès l'instant où je franchis les portes coulissantes de l'accueil et je doute qu'elle vienne aujourd'hui.

Je suis même sûr qu'elle est actuellement plongée dans un profond sommeil et qu'elle va se réveiller avec une magnifique gueule de bois.

Elle est la seule de nous deux à avoir but hier, j'ai préféré m'assurer de sa sécurité. J'ai donc conduit sa voiture pour la ramener chez elle sans problème.

Puis je suis rentrée chez moi à pied, c'était risquer mais par chance il ne m'est rien arriver. Par contre j'ai bien flipper durant tout le trajet.

Les couloirs sont vides et le silence règne, c'est assez apaisant.

J'ai l'habitude du bruit de l'imprimante, de l'ascenseur, de mes collègues qui discutent entre eux, de la machine à café...

Alors lorsque seul le bruit de mes talons résonne dans le couloir, l'ambiance est différente.

J'entre dans mon bureau, pose mon sac à main et retire mon long manteau ainsi que mon écharpe en laine que j'accroche aux portes manteau.

Je m'installe confortablement sur mon fauteuil et commence à oeuvrer, j'ai pas mal de dossier à remplir aujourd'hui ainsi que des mails auxquels je dois répondre.

La journée va être bien longue.

En parlant de dossier, je n'ai aucune nouvelle de ceux que Lewis m'a déposés l'autre jour. Peut-être est-il venu les récupérer ?











Comme toujours je suis la dernière à me servir un café lors de la pose.

Not The SameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant