Chapitre 35

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-Bonjour Madame, je suis la femme envoyée par Monsieur Costa. Annonça Elisa.

-Ohw oui je vous attendais, suivez moi je vous prie. Dit elle d'un ton chaleureux.

En marchant dans son entreprise, elle réalisa qu'il n'avait absolument rien à envier à quiconque. Cet endroit était d'un luxe à en baver. À l'image de son propriétaire bien évidemment.

- C'est ici . Monsieur Costa sera absent toute la semaine, vous avez donc le temps de vous familiarisez à l'endroit. Dit sa secrétaire d'un regard rassurant.

-Merci beaucoup madame.

-Ohw non voyons appelez moi Claire.

D'un sourire, Elisa la remercia.

Désormais assise à son bureau, elle se remémora sa matinée. En effet, en sortant de chez elle ,la jeune femme avait la sensation d'être suivie. Elle se retournait sans cesse mais ne voyait pourtant rien de suspect.

Elle secoua sa tête pour se sortir de ses pensées et se dit alors que c'était de la pure et simple paranoïa. Celle ci entama alors son travail.

Une semaine plus tard

Elisa n'avait de cesse de penser à Zayn car cela faisait maintenant une semaine qu'il ne répondait pas à ses appels et ne donnait aucune nouvelle.
Tamara lui répétait à longueur de journée qu'il fallait qu'elle l'oublie etc.

Mais elle en était incapable. En apparence il l'avait sûrement laissé à l'abandon, mais elle était sûre qu'il y avait une bonne explication à tout ça. Elle préférait donc se bercer d'illusions.

Et qui plus est elle avait toujours cette impression d'être suivie, elle vivait donc dans la peur et ça l'inquiétait fortement.

De l'autre côté de la ville se tenait le début du procès de Zayn .

-Mademoiselle Yaviti , je vous prie de passer à la barre. Somma le juge .

D'une démarche sensuelle, celle-ci s'exécuta.

-Maitre Florencio, vous pouvez maintenant disposer de votre cliente. Rajouta le juge.

Le concerné se leva donc , et lança un Petit sourire au clan adverse avant de s'avancer vers Carolina Yaviti.

-Mademoiselle Yaviti, confirmez vous que monsieur Costa ici présent a bel et bien abusé de vous ?

-Oui maître. Dit l'intéressée.

Toute la salle s'affola , mais Zayn fit preuve d'un contrôle exemplaire.

-Silence! Cria le juge en tapant du marteau.

Quand la salle retrouva enfin son calme l'avocat de Carolina reprit enfin

-Monsieur le juge , c'est tout pour moi. Dit il en rebroussant chemin.

-Bien, à votre tour maître Casteli.

L'avocat de Zayn le rassura d'un regard avant de se diriger vers cette piètre menteuse. Il allait la piéger en entrant dans son propre jeu.

-Mademoiselle Yaviti, quelle était la nature de votre relation avec mon client ?

-Et bien nous étions amants. Dit elle naturellement .

-Hum je vois , lors des faits vous l'étiez toujours ?

-Non, il m'a contraint à venir chez lui et il ne m'a pas laissé le choix. Compte tenu de sa force.

-Avez vous fait des examens médicaux qui prouvent que vous avez été abusée?

-Non j'étais tellement affligée que je n'y ai pas pensé sur le moment.

-Ohw je comprends très bien. Cela devait être une piètre expérience d'être au lit avec lui j'imagine .

-Ohw absolument pas, c'est un très bon coup . Il...

-Objection ! Cria maître Florencio. Il induit ma cliente en erreur.

-Objection rejeté. Somma le juge.
Veuillez continuer maître Casteli.

-Mademoiselle, vous venez d'avouer que vous appréciez tous vos rapports. Maintenant expliquez moi comment se fait il que... Il marqua une pause en sortant son téléphone.

-Que dans cette vidéo issue d'une caméra de surveillance, on vous voit entrer à dix huit heures quarante sept chez lui , sachant que monsieur Zayn n'est arrivé que deux heures après ?

Carolina pâlit aussitôt.

-Il m'a dit de venir pour une affaire importante justement. Se défendit elle rapidement.

-Et c'est pour ça que vous l'attendiez en sous vêtements dans son salon ? Dit il en montrant une autre vidéo de la jeune femme à l'arrivée de Zayn.

Fini. Elle était fini. Pensa t-elle.
Toute la salle était ahurie par ce retournement de situation.

-Et ôtez moi d'un doute, vous avez décidé de l'incriminer simplement parce qu'il vous a rejeté et mise dehors n'est ce pas ? Lança maître Casteli un sourire en coin.

Elle et son avocat se decomposèrent soudain.

-Bien, monsieur Costa est dédouané de toutes charges. Et vous mademoiselle Yaviti, je n'ai jamais aimé les femmes perfides dans votre genre. Commença le juge.

-Vous allez versé cinq millions de dollars à monsieur Costa pour cette sordide supercherie ! L'audience est terminée.

C'est sous les applaudissements de la salle et le visage dépité de Carolina que se signa la fin de ce supplice.

L'obsession du dominant Où les histoires vivent. Découvrez maintenant