Prologue

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Je suis dans la voiture avec mes parents, on revient d'une réunion parents/prof. Comme d'habitude, c'est dernier m'ont félicité pour mes bonnes notes et mon travail appliqué. C'est vrai, je suis une bonne élève, mais je n'aime pas spécialement les cours et le lycée. Je trouve cet endroit trop dans le jugement, il faut toujours faire attention à ce que tu dis, ce que tu portes... Même si au début ça a été un peu compliqué j'ai réussi à m'y habitué. Maintenant je commence à m'y épanouir et mes amis n'y sont pas pour rien, elles sont extraordinaires ! Sinon, je ne sais pas si j'arriverai à supporter ces longues journées. C'est à ce moment de mes pensées qu'on m'y sortit.

- Sky nous sommes fiers de toi, me dit mon père en me regardant dans le rétroviseur.

- C'est exact puce, tu as bien travaillé, continue ma mère assise côté passager. Alors avec ton père, on a décidé à t'inscrire aux cours de dessin que tu nous réclames depuis si longtemps.

En entendant cela mon cœur sauta un battement. J'étais tellement contente !! Ça faisait tellement longtemps que je leurs en rabâchais les oreilles. J'avais déjà trouvé où je voulais le faire et avec quel professeur. Je dessine depuis petite cela me permet d' extérioriser toute mes émotions, de me détendre. Alors je saute de joie et remercie mes parents.

- Merci, merci milles fois, dis-je en embrassant ma mère sur la joue.

Elle sourit et lorsque je regarde la route je remarque qu'il fait déjà nuit. Le temps passe tellement vite quand je suis dans mes pensées. C'est là qu'une grosse silhouette noire passe devant la voiture, je ne su pas reconnaître l'animal. Ensuite tous se passe tellement vite, mon père pile et sans que je sache comment, le devant de la voiture se retrouve dans le vide au dessus de la falaise. La panique monte et tout mon corps ce mit à trembler.

- Tous le monde va bien? demande mon père d'une voix hésitante.

- Oui, repondais-je en même temps que ma mère.

- On va rester calme et ne pas bouger, continue ma mère. Mon téléphone est dans la boîte à gants je vais doucement l'attraper et appeler les secours.


Elle commence à se pencher très lentement pour ne pas faire basculer la voiture dans le ravins. Il ne faut surtout pas que je regarde en bas sinon je commencerai une crise, une de ces crises qui vous prend la gorge dans un étau et vous empêche de respirer. Car oui j'ai le vertige, un petit vertige mais qui en cette situation si terrifiante pourait me paralysé.

Ma mère ouvre la boîte à gants, prend son téléphone et la referme. Elle compose le numéro des secours, on attend en écoutant la sonnerie. Après se qui me semble une éternité quelqu'un décroche. Maman s'empresse de lui expliquer notre situation HYPER urgente. Il nous dit de ne pas paniquer et surtout de ne pas bouger. Il ajoute que nous ne pouvons rien faire à part attendre que les patrouilles les plus proches arrivent, ce qui pourrait durer de 20 à 40 min. L'appel prit fin et aucun de nous trois n'émirent le moindre bruit. Nous sommes tous terrifiés. Mes parents se regardent puis se tournent vers moi.

- Si on ne survie pas, on veut que tu sache que nous t'aimons et ton frère aussi, vous êtes nos petits soleils. Enfin plus si petit, dit mon père en souriant.

Dans ma panique j'ai oublié mon grand frère, Tyler qui a toujours été là pour moi. Il m'a soutenue, protégée. Je me demande comment il le vivra si on ne survit pas. J'aimerais pouvoir lui parler une dernière fois. Lui dire tous ce que j'ai sur le cœur pour ne pas avoir de regrets. Mais je crois bien qu'il est trop tard.

Je ne préfére pas penser à des choses si sombres. Alors je pense à tous les bons moments qu'on a passé ensemble, tous les 4. Nos courses folles dans le jardin avec mon frère, nos après-midi jeux de société ou encore nos soirées films. Nous avons tellement de choses à partager, ça ne peux pas se terminer comme ça.

Et oui il y a aussi mes amis du lycée. Des amis avec lesquelles l'ambiance est toujours légère et chaleureuse. Je ne peux passer une journée en leur compagnie sans rigoler. Même dans les mauvais moments elles ont été là pour me redonner le sourire ne serait-ce que quelque minutes. Je leur en serais toujours reconnaissante. Elles me manqueront tellement !

Je me dis que se n'est pas encore fini. Nous ne sommes pas encore au fond de ce ravins. Il faut juste se tenir tranquille le temps que les secours débarquent.

- Ça va aller ma chérie. On va s'en sortir, me rassure ma mère.

Cette voix douce qui m'a bercer toute mon enfance me calme. Elle a toujours eu ce don de pouvoir m'apaiser dans n'importe quelle circonstance.

Soudain un cailloux s'écrase sur la lunette arrière de la voiture. Cela me fais sauter sur mon siège et on entend un long grincement à vous percer les tympans. La voiture s'incline vers l'avant et bascule dans le vide. Puis plus rien, je ne vis que l'obscurité.

Mon AngeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant