Loving your hate

24. One bed

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Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes et n'hésitez pas à me corriger si nécessaire.

Bonne lecture 💗💗

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J'avale vite mes mots lorsque je vois la personne qui était témoin de notre conversation. Le cœur lourd, la respiration ralentie, je n'arrive pas à détourner mes yeux de celle-ci.

Bordel, pourquoi maintenant.

En voyant Liam, il semblait être dans un état mauvais. Son regard noyait dans le stress. Je pouvais distinguer dans ses yeux à quel point il semblait désespéré et apeuré.

Ce bâtard, il a peur que les gens découvrent son vrai visage.
Celui d'un violeur.

Il entrouvre sa bouche, mais aucune parole ne parvient à sortir. Ses pupilles jonglaient sans cesse entre celles de la personne d'en face. Les yeux légèrement écarquillés, son visage reflétait seulement la désespérance et l'effroi.

J'inspire discrètement et profondément m'apprêtant à ce que celle-ci va répondre face à notre conversation amère.

Voyant qu'il reste muet, je prends la décision de prendre la parole. Enfin.

- J-Jack...?
Bégayais-je, la voix basse

Je ne pouvais pas déchiffrer son regard, ce qu'il pensait à cet instant. Il hausse légèrement un sourcil avant qu'il ne disparaisse rapidement.

Mauvais signe.

Il a tout entendu. J'en suis sûre et certaine.

Mais je vois Liam dans un état hors de lui. Je ne pouvais m'empêcher de sourire face à son expression de visage aussi apeuré.

- Ne me dis pas que tu as peur ? Que les gens découvrent quel genre d'ordure tu es. À vrai dire, en te regardant une seule fois, on le devine déjà...mais peu importe.
Souriais-je d'une façon hypocrite

- Ferme bien ta gueule, salope ! Ne crois pas que je vais te laisser aussi facilement si la vérité sort...Tu ne sais pas encore de quoi je suis capable, Lilas...
S'énerve-t-il, les sourcils froncés

Je scrute son visage quelques secondes avant que la nausée ne gagne mon estomac.

- T'es menaces sont toujours aussi pitoyables que d'habitude. Chaque jour, tu te rabaisses d'un niveau plus bas. Ni ton cœur, ni ton cerveau marche correctement, vas te faire soigner !
Crachais-je

- Pèse tes mots ! Je ne ressemble pas à ton chien nommé Aaronn !

- Aaronn ? Demandais-je, Si seulement tu étais comme lui...D'ailleurs, si tu t'inquiètes autant, je vais te le dire.
Aaronn va bientôt...savoir la vérité.
Murmurais-je

Sa mâchoire se crispe ainsi que ses sourcils, prouvant son énervement. En baissant légèrement le regard, ses poings étaient légèrement serrés.

- Tu vas assumer les conséquences, dans ce cas. Vous allez être les perdants, je te le jure. Aaronn et toi.
Menace-t-il, déterminé et sûr de ses paroles

En l'entendant prononcer ces propos, les battements de mon cœur s'accélèrent. Même si je me force pour ne pas ressentir la peur devant lui, je n'y arrive pas. C'est plus fort que moi.