Prologue

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J'ai toujours connu la facilité étant fille de papa, j'ai toujours eu ce que je veux et quand je le voulais, mais en grandissant, j'ai commencé à détester la richesse dont j'avais.

Ma famille est dans la politique depuis ma naissance et celle de ma fratrie, être connue dans ce pays peut avoir pas mal de répercussion sur nos têtes par exemple.

Un jour, pendant que nous étions dans un parc pour pique-niquer, quelqu'un a commencé à tirer sur tout ce qui bouge, étant nous-mêmes la cible principale.

Mon père est un des ambassadeurs du président actuel et aussi le vice-président, ce qui veut dire qu'il est un homme riche du pays.

Avoir un manoir en guise de maison peut parfois jalouser plusieurs personnes, de plus mon père a placé tout autour de la résidence une barrière de sécurité avec des gardes du corps qui laissent seulement passer le personnel, quelques fois des amis, mais cela est très rare.

Notre famille a toujours connu la politique depuis déjà des années, cela remonte à l'époque de mon grand-père qui malheureusement a été assassiné pour ces idées, ce qui fait de nous la famille aux têtes des mafias.

Jusqu'à l'âge de mes 18 ans, j'ai toujours été couverte de cadeau, mais maintenant, c'est moi qui couvre de cadeaux aux plus malheureux, à l'âge de mes 20 ans, j'ai décidé de créer une ONG et de partir dans un pays pauvre pour aider les plus malheureux.

Mon père n'a pas très bien apprécié le fait que j'ai créé cette association parce que selon lui, il se fait dire que je suis une cible potentielle assez faible et de plus, il n'a pas trop aimé que j'investis assez de mon argent de poche dedans.

Ça fait déjà deux ans que j'y suis avec plusieurs personnes volontaires, nous avons pu offrir de nouvelles constructions de maison, deux écoles et plusieurs petits commerces ici en Éthiopie.

Me voyant agir de cette manière, je me suis fait remarquer à la presse qui m'a pas mal interviewé du pourquoi et du comment j'ai créé cette ONG beaucoup de citoyens disent que je donne mon argent parce que je dois me faire pardonner d'autre me suive dans mes idéaux, mais malgré ce que je fais je le sais que je me ferai toujours critiquer dans n'importe quel contexte.

Préparant mes valises pour retourner chez moi, je me fais interpeller par mon petit protégé.

- On se reverra ?
Me demanda bezen

J'arrêtai mon activité et m'accroupis en lui tendant les bras où il se réfugie, quand j'ai rencontré bezen sa maman et ses frères vivaient dans une maison créée avec des plaques de bois et d'acier retrouvée.

- Bien sûr petit cœur par contre, j'ai un cadeau pour toi

Je me retourne vers mon petit placard et pris dans mes mains le cadeau que j'ai confectionné pour mon protégé, avec l'aide d'une personne du village, j'ai su créer un collier gravé avec son prénom et une photo de nous deux, je lui tendis le cadeau et remarqua qu'il avait les yeux qui brillent.

- Tu ne pourras jamais m'oublier

- Merci Barbara
Me remercie – t – il en me reprenant dans ses bras

- Tu le mérites et n'oublie pas d'être gentil avec les personnes de l'ONG... plus de farce avec du sable

- promis
Rigole – t – il

Le petit, sortie de ma chambre me laissant finir mes affaires, quatre personnes du personnel de mon père sont venue jusque ici pour me ramener chez moi en sécurité.

Sortant de la tente, plusieurs familles dont en premier des enfants viennent me dirent au revoir en me remerciant de tout ce que j'ai fait pour eux, passant dans presque tous les bras des villageois du village, j'arrive enfin à la maman de bezen.

Coeur de noirceurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant