□~Chapitre 6~□

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Le lendemain matin, Florence se réveilla avec les cheveux ébouriffés et la gueule de bois.

Elle se parlait à elle même, comme quand on se parle à sois-même après une grosse connerie pour le rappeler à notre inconscient.

-" Putain!! J'ai peut être un peu trop bu."

En descendant dans son salon, elle vit une silhouette familière allongée dans son canapé.
Elle s'approcha et reconnut Pascal.

Un vent de panique l'envahit.

-" Pascal?! Qu'est ce que vous foutez la ?"

Pascal ouvrit un œil, puis le deuxième, un sourire taquin vint couvrir son visage.

-"Qu'est ce qui se passe Commissaire ?"dit il dans un souffle.

-" Bah vous êtes dans mon salon! Du coup je réitère ma question Qu'est ce que vous foutez la ?"

-"Il se trouve qu'une chère commissaire s'est si je puis dire bourré la gueule, et je l'ai gentillement ramené chez elle tout en veillant à son repos."

En même temps qu'il faisait sa tirade, il s'était approché d'elle dangereusement.

-" Florence... "

-"Pascal... On peut pas..."

Ils étaient plus que proches.
Elle sentait son souffle chaud contre ses lèvres.

-" On peut pas quoi? "

Florence commençait à rougir.
Pascal plaça ses mains autour de ses hanches et l'embrassa, au bout d'une demie-seconde elle répondit à son baiser.

Elle ne devait pas mais on font d'elle, elle savait.
Là, commençait leur deuxième fois ensemble...

Elle savait qu'il fallait résister mais une fois dans ses bras sa raison partait à un endroit inconnu, mais assez loin pour qu'elle ne puisse la récontacter.

Le lendemain au commissariat, il y avait une nouvelle enquête difficile sur le meurtre d'une femme de 47 ans.

-" Et ducoup, le petit ami n'a pas d'alibi " Dis Pascal

- " Pour l'instant pas encore, mais d'autre infos Nikki? " rétorqua Jean-Paul

-" A part qu'il vient de Toulon et qu'il a 52 ans rien. "

-" Il fait quel métier ? "

-" Gendarme figure toi. "

La seule à ne pas parler était Florence.

*Flash-back*

Au bord de l'eau, elle soufflait ses 17 bougies avec fiertée. Il était là et c'est tout ce qui comptait, en plus c'est lui qui avait passé la journée à préparer son gâteau, tout ça pour qu'elle ai son préféré.

- "Alors ? Ça fait quoi d'avoir 17 ans ? "

-"Rien à part de savoir que t'as passé la journée à faire mon gâteau préféré. "

Elle rigolait.

-" Si c'est comme ça je fais plus aucun effort, pour les prochains ! "

Elle lui fit une légère tape sur le torse.

-" Ça va ne soit pas vexé ! Je suis contente ! "

Elle l'embrassa tendrement.
Et en levant une coupe de champagne.

-" A toi, je l'espère, l'homme de ma vie Martin ! "

-" Je t'aime Florence "

*Fin du Flash-back*

Les larmes aux yeux, elle courut presque en se dirigeant vers les toilettes du commissariat.

Pascal arriva quelques secondes plus tard aux sanitaires.

-" Qu'est ce qu'il se passe Florence ? "

Elle sortit.

-" Rien, ce n'est rien ne vous inquiétez pas. "

-" Je vois bien qu'il y a quelque chose dites moi ! "

-" Pascal... Je connais Martin. C'est mon ex. "

Les yeux de Pascal augmentèrent de volume tellement le choc était violent.
Il fit demi-tour.
Florence tenta de le retrapper, en vain...

-" Pascal Attendez ! "

Pascal se précipita en salle d'interrogatoire où était le suspect.

-" Pourquoi ne pas nous avoir dis plus tôt votre réaction avec la commissaire ? " criait presque Pascal.

-" Vous m'avez l'air bien tendu, vous êtes jaloux ? Elle veut pas de vous la femme de ma vie. " riait Martin.

Le capitaine le prit par le col et le plaqua contre le mur opposé.

Florence débarqua en courant, mit une claque à Pascal et lui cria " Je vous aime pas lâchez moi la grappe et faites votre putain de boulot bien pour une fois. "

La chaleur monta en Pascal, des gouttes de sueurs firent leurs apparitions.

D'un coup il tomba comme dans le vide et se releva perdu, dans une sorte de monde parallèle.
Florence qui était à sa droite se réveilla.

-" Il y a quoi ? "

-" J'ai rêvé que tu te faisais battre par ton ex et qu'un autre de tes exs était pour toi l'homme de ta vie " dit Pascal paniqué.

Florence rigola, se qui fit retourné la tête de celui-ci.

-" Même dans tes rêves tu es définitivement jaloux. Tu changeras jamais. "

-" Mais... " essaya-t-il de rétorquer.

Elle mit un de ses doigts sur sa bouche.

-" Mais rien c'est pas grave je t'aime comme ça. "
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Un grand homme disait : " Le bonheur est parfois dans l'inconnu. "
                                     Victor Hugo.

Cassandre&Roche❤️‍🩹🥴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant