Ketura

Chapitre uno

A ella le gusta la gasolina
(Dame más gasolina)
Cómo le encanta la gasolina
(Dame más gasolina)
A ella le gusta la gasolina
(Dame más gasolina)
Cómo le encanta la gasolina
(Dame más gasolina)

Je chantais à haute voix , tout en bougeant mon bassin et mes bras qui eux étaient en l'air.

— Duro!

Mon oncle Andres m'a prit par la main et nous avons commencé à danser ensemble. C'est comme ça les soirées chez les García.

— 'Tura, tu as toujours très bien danser, me dit mon abuela.

— Muchas gracias abuela.

Je prends place autour de la table où était posé le repas. Ce soir il y avait mon oncle , sa femme et ma grand-mère.
Pourquoi il n'y a pas mes parents ? Tout simplement parce que je n'en ai pas. Ma seule famille c'est eux.

— Ce soir nous sommes réunis pour féliciter Carla qui en ce moment porte mon premier garçon.

J'avais pitié pour elle. Ça se voit qu'elle affiche un sourire hypocrite et triste. Mon oncle n'a jamais été le meilleur mari. Le mari dont on puisse rêver tout court. Même rêver d'être son enfant c'est impossible.
Quand ma grand mère n'était pas là, il la battait. Un homme qui tape une femme? C'est une ordure. Oncle ou pas, je n'accepte pas et je n'accepterai jamais.
Ça lui est déjà arrivé de porter main sur moi, qu'est-ce que j'ai fait ? Rien.

— Felicitaciones hijo mío, dit mon abuela.

Elle est complètement dans l'ignorance.

— Gracias mamá.

Plus tard dans la soirée, ils sont tous monté dormir et moi je suis restée au salon.
Je ne veux pas monter pour écouter leurs putain de disputes répétitives.

Je me suis servie un Jarabe de granadina et je me suis posée devant netflix.
D'un coup j'ai eu envie d'appeler Valentina, mon amie.

— Allô mí corazón, dit-elle.
— Oui, tu as finalement acheter ce que tu voulais?
— No, mais j'ai un meilleur plan. Demain en journée,on part faire les boutiques et le soir on part faire la fête jusqu'au matin.

J'ai ris. C'est complètement impossible avec mon oncle dans les parages.

— Valen-
— Ne t'inquiète pas pour ton tío, je m'en occupe, me rassure-t-elle.
— Et comment tu vas faire même? Dis-je en croisant mes bras comme si elle voyait mes faits et gestes.
— Demain c'est mon anniversaire, tu as oublié ?
— Comment je peux oublier?dis-je en riant.

Son anniversaire c'était en janvier et mon oncle a trop de choses dans la tête pour s'en rappeler. On a continué à parler et je me suis endormie sur le canapé du salon.

Avec Valentina, nous sommes actuellement entrain de faire les boutiques pour ce soir.

— C'est censé être une soirée comme les autres,non?

Elle hoche positivement la tête.

— Pourquoi j'ai l'impression que non alors?
— C'est juste dans ta tête bella.

C'était trop bizarre. J'avais comme un mauvais pressentiment.
Nous avons continué à faire les boutiques et on est allé chez avant après s'être acheter des trucs à manger.

J'avais pris mes affaires le matin parce que je restais chez Valentina jusqu'à demain après-midi.
Lorsque nous sommes arrivés, on a directement mangé.

— Qui organise la soirée ? Demandé-je par curiosité.
— Lucas Sanchez.
— Et c'est qui?

Elle se lève et tourne sur elle-même avant de venir devant moi et de tourner mes cheveux avec son doigt.

— L'un des plus riches de la ville, chérie. Il est plein aux As, je peux te le garantir dit-elle en rapprochant sa bouche de mon oreille.Il n'est pas n'importe qui alors il n'y aura pas n'importe qui à sa soirée continua-t-elle.

   Valentina a toujours aimé tout ce qui brillait. J'étais celle qui était simple et Valentina la superficielle. Depuis petite, elle est comme ça. Elle a toujours aimé le luxe.
   Elle a traîné dans des histoires bizarres aussi mais jamais elle ne m'a entraîné dans ça.
   Je pourrais même dire que Valentina était ou est comme une tante pour moi.
    Elle a toujours été là, quand mes parents sont morts, malgré son jeune âge, elle a prit soin de moi.
   Je me rappelle quand je faisais encore des cauchemars, elle dormait à la maison juste pour moi. Elle me faisait tout.
   C'est plus qu'une amie, c'est ma grande sœur.

— Tu sais que ce n'est pas trop mon-
— Ne t'en fais pas 'Tura, me coupa-t-elle.

Nous avons commencé à nous préparé vers 19 heure. Valentina me maquillait pendant que je passais un coup de fil à mon abuela.
Lorsque Valentina a fini, j'avais aussi fini de parler au téléphone donc je l'ai aussi maquillé.

22 heure. C'est l'heure affichée sur l'horloge suspendue au mur du salon. Valentina a vraiment tout choisi pour moi. Et j'étais splendide. Ce n'est pas pour me jeter des fleurs bien sûr mais j'ai toujours été belle mais là c'est autre chose.

— Eres tan hermosa, me complimente Valentina.
— Muchos gracias, tú también.

Elle sourit.
J'enlève mon téléphone de sa charge et le mets dans mon petit sac.

— Une voiture viendra normalement nous chercher dans-

Elle se fait interrompre par des bruits de claxon.

— Maintenant dit-elle en souriant.

Cette nuit sera mouvementée, ça je le sens.