weapon or handgun

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                                                                                         Prologue

   5 ans plus tôt

Dans la vie, toute personne fait ses propres choix qu'ils soient bons ou mauvais. Mais il arrive que ces choix ne sont simplement la cause de mauvais événements. Pour ma part j'ai une phrase que l'on m'a toujours répétée, depuis ma plus tendre enfance, peut-être même depuis le berceau. « Souris à la vie mais si elle t'emmerde, lève ton majeur bien haut, si les gens te dévisagent c'est simplement qu'ils ne comprennent pas que tu es au-dessus de tout. » La vie elle en fait baver à beaucoup mais savoir se redresser et apprendre de ses erreurs tout le monde n'y arrive pas forcément. Je me suis relevée seule, j'ai laissé mon ancienne vie brûler avec le reste de mes souvenirs, je suis quelqu'un de différente aujourd'hui, et je serais de plus en plus méconnaissable.

- Quand tu auras fini de rêvasser tu reprendras ton entraînement Paola

- Je ne rêvasse pas chef, j'anticipe mes plans et par ailleurs je ne suis pas Paola. Je regarde l'homme tout en noir vêtu devant moi, mon chef. Il supervise chacun de mes entraînements, self défense, maniement des armes, et j'en passe. Il me prépare pour devenir une machine de guerre.

- Tu devrais principalement anticiper les gestes que tes adversaires font. Tout en me faisant une leçon de moral, il tente de me frapper au visage de sa main droite, que j'intercepte de mon coude puis je lance mon pied dans son thorax. Il bascule un peu en arrière sur la surprise.

On me sous-estime vraiment trop souvent, « ce n'est qu'une gamine elle ne peut pas encore comprendre tout de la vie » ou encore « elle n'a pas le niveau pour faire parti des nôtres. » C 'est pourquoi je ne dis plus rien, je travaille avec acharnement, je ne lâche jamais les objectifs que je me fixent. Et tous ces exercices ne mènent qu'à une chose mon but principal, ultime, celui qui me permettra d'alléger ma peine .

- Une fois de plus chef vous m'avez sous estimez, par ailleurs je vous remercie, je vais pouvoir changer un peu ma garde-robe. Je lui balance son portefeuille vide, les billets dans la poche de mon sweat gris sans manche.

- Je suis fier de toi, tu t'améliores gamine, des personnes du double de ton âge n'arrivent même pas à me voler sans que je m'en rende compte. Il me sourit, la sincérité peignant son visage.

- Je n'ai peut-être que quatorze ans mais je suis plus maligne que la plupart de vos hommes.