Une journée mouvementée

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-Le lendemain-

Je ne sais pas comment nous en étions arrivés là, mais Aaron et moi nous nous disputions dans la chambre de l'hôtel.
Je ne sais même plus pourquoi mais ce que je sais c'est que ça n'allait pas bien terminer.

"MAIS CE N'EST PAS POSSIBLE !!"
Hurla Aaron.

"ATTEND, POURQUOI ON CRIT DÉJÀ ?"

"POURQUOI ?!!"

"oui pourquoi ?"

"Je vais te le dire pourquoi, je travaille sur un sujet très important, et toi tu as décidé que je ne devais pas y aller !"

Ha oui, ça me revient, attendez, laissez moi vous expliquer en détail.

-5 minutes plus tôt-

"Bon qu'est ce qu'on fait ?"

"Je ne sais pas, tu veux qu-"
Dit-Aaron avant d'être interrompu par sa sonnerie de téléphone.

"Désolé, je dois répondre"
Me dit-il en décrochant.

"Allô ? Oui.... De suite ? Vous êtes sûre. C'est si important ? ... Je vais faire de mon mieux. Au revoir"
Dit Aaron juste avant de raccrocher.

"Alors, qu'est ce qu'il y a ?"
L'interrogeai-je.

"J'ai une mauvaise nouvelle, un échange d'armes doit avoir lieu, mes hommes ont besoin de moi, on est obligé de rentrer"
Me répondit-il avec aucun regret de partir.

"NON NON, Aaron Jones ! Je vais rester ici, avec toi ! On va prendre nos vacances méritées dans ce putain d'hôtel 5 étoiles Ok ?!"

"Désolé, on doit y aller"

"Non, tu dois y aller ! Alors vas-y pars, je reste !"

"TU NE RESTES PAS ICI SEULE !"

"ALORS NE T'EN VA PAS !"

"MAIS CE N'EST PAS POSSIBLE !!"

(Et nous revoilà au point initial)

"Si tu m'aimes, ne pars pas. C'est nos vacances"
Osai-je lui dire.

Il était furax, les poings serrés, mâchoire serrée, sourcils froncés, respiration forte et regard de tueur. Ça y est il allait craquer :

"DE TOUTE FAÇON, JE NE T'AI JAMAIS AIMÉ ! RESTE SEULE DANS TON COIN ! JE VAIS AU BAR"
Me hurla t'il en partant et en claquant la porte.

Je poussais un petit cri de rage.

"Haaa, il me saoule ! Haaaa"

Après une bonne vingtaine de minutes, je décidai d'aller sur le balcon, pour me poser, prendre l'air, et me calmer car non, je n'étais toujours pas remise de cette dispute.
Je sentais l'air pur sur ma peau, cet air remplissait mes narines, les oiseaux chantaient, j'entendais également des gens parler en fond, mes yeux étaient fermés, mon visage était reposé, et tous mes muscles étaient décontractés.
C'est alors qu'un bruit de moto me fit de suite ouvrir les yeux.

Hazel Mascovic {Tome 1 & 2}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant