One shot : vide

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                         ♫•*¨*•.¸¸♪

La période d'hivernage fut vite passée cette année pour laisser le début de la belle saison arrivée. C'est ce que je pouvais voir par la grande vitre teintée de la pièce. Voilà que le temps passe vite me suis-je dise en observant les quelques peu d'arbres qu'on y voyait. Je n'arrivais pas à y croire, nous étions déjà en printemps.

"Un autre jour passe comme ça."

Je pu revenir à ma réalité quand un léger claquement de porte me fit sursauter. C'était lui, il était pratiquement tous les jours depuis 10 mois maintenant. Je n'avais même pas encore tourner la tête, que j'arrivais à sentir sa présence. Elle qui m'avait toujours réconfortée dans les plus difficiles mais qui m'avait aussi fait la plus grande des peurs.

Je décide alors de regarder vers celui qui faisait souffrir mon cœur. Il était là, devant moi, il était stoïque face à mon lit. Il portait comme toujours son parfum avec la délicieuse senteur de fraises des bois. Il redonnait de la vie à cette pièce si vide.

"Je n'ai attendu que toi aujourd'hui."

Il me regardait avec ses yeux aussi profonds que l'océan, qui eux étaient aussi vides. Il se rapproche lentement de moi et prend mes mains avec les siennes. Elles étaient si douces et si chaudes. Sur l'instant, elles avaient redonné de la chaleur à tout mon corps. Il me scruta de haut en bas avant de prendre la parole :

–Comment vas-tu, Minji ??

Se fut ces simples mots qui me redonna le sourire. Suite à sa question, je détourna le regard en direction de la même grande fenêtre d'avant son arrivée. J'admirais les jolies feuilles roses des cerisiers tomber au rythme que mes battements et de mon regard.

—Ne trouves-tu ça pas magnifique ??

Il tourne ses deux yeux sombres et profonds dans la même direction que moi. Nous analysons ce joli spectacle donné par Mère Nature. Celui-ci était envoûtant et hypnotisant. Une vraie distraction qui fait rêver.

Dehors, tout avait l'air si calme et si paisible. Cela ne s'est produit en aucun cas à ce qu'il se passait dans la salle, elle était animée par un métronome de temps à autre irrégulier mais j'étais habitué à ce son qui résonnait comme une mélodie.

Je replonga toute mon attention à mon visiteur. J'ai commencé à le détailler du regard. Il était juste un peu plus grand que moi, avait des cheveux aussi noirs que le charbon de bois après un bon barbecue coréen et portait toujours son uniforme noir comme un corbeau qui lui allaitait comme un gant.

Ses yeux, eux, étaient plus magnifiques qu'un diamant et plus profond que l'océan. Son sourire plus ou moins enfantin pouvait en faire tomber plus d'une et puis ses grandes et jolies mains étaient aussi douces que de la soie.

Il s'était assis depuis bien longtemps sur une chaise non loin de mon lit. Il regardait toujours par la fenêtre mais sentait un regard sur lui, ce qui ne lui déplaisait pas. Il s'en était procurer une sorte de réconfort de celui-ci..

Nous étions tous les deux restés dans un silence des plus complet mais c'était une habitude pour nous deux. Une habitude bien trop habituelle. Juste le son du métronome émettait une douce mélodie.

Il décide de se lever pour entrer la fenêtre puis il retourne à sa place et sort son cellulaire de son sac à dos bien trop mal organisé à mon goût. Il tapa sur le toucher de son clavier pour envoyer un message.

De mon côté, j'avais pris l'initiative de lire un livre que l'ont m'avait offert, "Le printemps éternel". Ce livre parlait d'un jeune garçon qui vivait dans l'enfer de plus total et qui décidait en une belle soirée de printemps de mettre fin à ses jours.

𝐄𝐦𝐩𝐭𝐲 ||𝐎𝐧𝐞 𝐬𝐡𝐨𝐭||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant