Bonjour! C'est la 1ere histoire que j'écris, alors dites moi tout ce que vous en pensez en commentaire! Désolée pour les fautes s'il y en a.
Pov: personne
Du haut de ses 90 ans, Harry scrutait l'horizon les yeux vitreux et embués de chagrin. C'était peut-être la dernière fois qu'il admirait le lever de soleil à travers la fenêtre sale de l'hôpital. Oui, car aujourd'hui, c'était la fin. La fin de sa solitude insupportable. La fin de sa vie. Puis, il regarda sur le côté: il y avait toujours la même photo en noir et blanc accrochée au mur avec probablement la phrase inscrite ne dessous qui autrefois le faisait sourire, et qui maintenant lui prenait le cœur, le piétinait, le serrait, l'emprisonait: 𝗶 𝗴𝘂𝗲𝘀𝘀 𝘁𝗵𝗮𝘁'𝘀 𝘁𝗵𝗲 𝘄𝗮𝘆 𝗹𝗼𝘃𝗲 𝗴𝗼𝗲𝘀. Puis, soudainement, le vieil homme prit le cadre et le lança par la fenêtre. Et il regretta aussitôt. Mais c'était trop tard. Le cadre était brisé en milles morceaux sur le parking de l'hôpital. Trop tard. Il regrettait. Harry eu un sentiment étrange de déjà-vu. Gemma, qui avait assisté à la scène de l'autre bout de la chambre, maugréa:
-Te défouler sur le passé ne servira à rien.
Harry ne tourna même pas la tête. Il en avait assez d'entendre Gemma lui donner la leçon. Pourtant, il l'appréciait quand même. C'est la seule personne qui osait dire les choses en face dans ce monde fou.
-Je m'en fou.
Il continua de fixer avec regret le cadre brisé.
-Tu as une impression de déjà-vu, je me trompe?
Non. Elle ne se trompait pas. Elle lisait tout le temps dans ses pensées.
-Je ne lis pas dans tes pensées, petit frère. Tu es juste assez prévisible.
Elle marqua une pause avant de continuer:
-Tu viens de casser le cadre. Comme tu l'as cassé. Et maintenant tu regrettes. Car tu l'aimais. Mais c'est trop tard. Ça fait trop longtemps que tu te renferme là dedans, Harry. Lo-
Elle n'eu même pas le temps de finir sa phrase, que Harry cria:
-Tais-toi! Tu n'as pas le droit! Ne prononce pas son nom! Plus jamais! Et tout ce que tu dis ne sert à rien! Je meurs aujourd'hui! C'est la fin! Tu es juste là pour me faire la leçon, comme toujours! Ça fait cinquante ans que tu me dis la même chose! Et ça ne m'aide pas pour autant! Dégage de ma chambre!
Gemma s'apprêtait à répliquer lorsque Harry se tourna vers elle et la fixa dans les yeux. Sur son visage, elle aperçut de la colère, mais aussi de la tristesse, de la solitude, de la peur, de l'angoisse et du regret. Cela faisait plus de cinquante ans qu'on ne pouvait que décerner cela sur son visage. « Le temps arrange tout », disait-on. Mais Gemma avait l'impression que Harry souffrait chaque jour de plus en plus de la mort de Louis.
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I guess that's the way love goes
RomanceTout allait bien. Jusqu'à la bataille. La mort. Même cinquante ans après, cette mort pesait toujours lourdement. Ils s'aimaient tellement qu'ils se sont auto-détruits.