Chapitre Un

147 9 0
                                    

Il n'a pas fallut longtemps aux fils Stilinski pour rentrer chez eux, à Beacon Hills, quand ils ont appris que leur père, seul parent restant, avait été touché par une balle d'un sombre crétin.

Stiles affolé, n'avait rien pus faire et avait envoyé un message à ses frères depuis longtemps partis pour qu'ils viennent le soutenir. Six heures plus tard, une ordre de copie de Stiles essayait de forcé l'entrée de l'hôpital pour rejoindre la chambre de leur père.

Mélissa McCall les voyant arriver, était déjà prête à les guider. Elle était heureuse de les voir, ces plus si jeunes garçons auxquels elle avait mit au monde. Elle finit parcontre coincée dans l'ascenseur, pratiquement plaquée contre le murs de la gauche, juste en face des boutons pour monter.

À l'étage, ils retrouvèrent leur frère endormi de manière inconfortable sur les sièges d'attente, il ne semblait pas bien non plus, veillant jusqu'à pas d'heure pour surveiller leur pauvre père.

L'infirmière leur fit un petit débriefing de la situation et puis l'attroupement d'adolescent entra rapidement, certains plus pressés que d'autres.

Les plus âgés semblaient moins impatients de voir leur père sur son lit d'hôpital, les plus jeunes pleurant à chaud de larme.

Le parent était, qu'importe, enseveli des ses fils.

Après s'être assuré que leur paternel avait tout ce qu'il lui fallait, et s'être fait osculter par ses progénitures, essayant par la même occasion, de lui soutirer des informations sur le connard qui lui avait tiré dessus, le groupe de huit dut partir, le temps des visites touchant à sa fin.

Les plus vieux, le couple de jumeaux, Colin et Mitch, attrapèrent leur frère toujours endormi sur leur passage.

Mitch lança ses clés à David pour qu'il la prenne alors que le plus vieux fouillait les poches de son jeune frère pour le reconduire chez eux.

Si un jour quelqu'un venait à leur demander pourquoi ils étaient partis de Beacon Hills, certains ne répondraient pas, d'autres, comme Stuart dirait que c'était pour faire changement, ou comme Colin qui dirait que la ville était ennuyante. Pas de véritables raisons si vous voulez mon avis, mais ce qu'on savait c'était, que même pour des raisons bidons, huit des neuf enfants Stilinski étaient partis de la petite ville.

Au retour de chez eux, les nouveaux arrivants ont repris leurs aises, sont retournés dans leurs chambres pour retrouver tous ce qu'ils avaient laissés derrière eux, ces lieux que personne d'autre dans cette maison n'avait touché depuis leur départ.

Stiles avait été posé dans sa chambre.

Colin avait ouvert toute les fenêtres de la maison pour ne pas l'ensevelir de senteur de vapoteuse, pour ensuite retourner dans sa chambre.

La soirée fut longue, mais personne ne sortit de leurs chambres mise-à-part pour aller aux toilettes.

Mieczyslaw Stilinski.

Quand je me réveilla, le soleil se levant, je bailla à m'en décrocher la mâchoire. J'entendais des voix au rez-de-chaussée que je ne reconnu pas tout de suite, les évènements de la veille ne me revenant pas immédiatement après mon réveil.

Je me changea et descendis les marches qui se trouvait aux fonds de mon couloir, décoré des portes de mes frères, j'avais la dernière portes à droite, la plus proche de la fin du couloir, les escaliers se trouvaient au font du couloir près du murs de gauche, juste devant la porte de mon père et au bout du couloir là où aurait dû avoir un mur comme le mien, s'était un porte de chambre aussi.

Quand je descendus les marches qui se trouvaient juste devant la porte qui menait au sous-sol, tournant à gauche, je vis plusieurs étrangers entrain de parler dans la maison, faisant du ménage ici et là, regardant la télévision et dans la cuisine.

Huit individus que je dus me remémorer étaient entrain de faire différentes choses dans la maison.

Mitch avait commencé à avoir de la barbe, tout comme les deux autres plus vieux de la fratrie. Stuart avait toujours son éternel bonnet et ses lunettes. Colin s'était teint les cheveux en blond. Caleb était encore sale de quelque chose, incapable de rester propre deux secondes. Dave lisait un livre sur le canapé, les larmes aux yeux. Joel jouait avec son chien qui avait bien grandi avec le temps. Stu parlait nonchalamment avec Thomas qui semblait très tendu, du côté droit sous l'œil de ce dernier, ce trouvait une grosse tâche violacée, comme si il avait reçu un coup de poing, bien que ça soit son genre.

J'arriva dans le salon, là où on me salua gentiment, quelques-uns de mes frères venant me prendre dans leurs bras.

C'est vrai que je leur avais demandé de venir, hier soir, j'avais presque oublié.

Je les salua à mon tour, avant d'entrer dans la cuisine pour fouiller dans le frigo, Colin, toujours en soufflant sa maudite fumée blanche, m'agrippa l'épaule et me retourna rapidement pour me faire asseoir à la table où Mitch me donna une assiette déjà bien pleine de bonne chose. Wow, je dois dire que j'étais peu habitué à être prit en charge comme ça.

- Au faite, vous comptez rester combien de temps ? Je pourrais vous faire visiter la ville un de ces quatre, il y a eut plein de nouvelles places qui ont ouvertes, je pourrais même vous présentez à mes amis qui sait ? Enfin, si vous avez le temps bien-sûr. Fis-je avant de prendre une croque dans la toast qu'on m'avait offert.

Stuart, toujours sur son téléphone à pianoter, assit à la table avec moi, haussa les épaules, désintéressé.

- À moins que vous ne vouliez pas... Lâchais-je tout bas en baissant la tête.

Le blond se pencha sur moi, entourant mes épaules de son bras gauche.

- T'inquiète pas, sucre d'orge, on peut se trouver du temps dans notre planning pour toi. Me dit-il en passant quelques doigts dans mes cheveux nouvellement longs.

- Ça va faire une éternité qu'on ait rien fait tous ensemble. Rajouta Joel, tout heureux.

Le blond me laissa et rejoint mon deuxième plus vieux frère.

C'était bizarre de tous les voir en même temps. Habituellement, c'est un à un, quand ils ont le temps ou quand ils passent près, à Noël, il n'y a jamais tout le monde, aux anniversaires, c'est surtout par Facetime, ou encore pour les évènements, quelques-uns viennent, d'autres des fois, ne nous envois pas de messages pendant des mois, aucun signe de vie, ce qui à le dont de faire angoisser mon.. notre père.

Je finis de manger en silence sous les yeux de Mitch, bras croisés et visage fermé, et de Colin, tout en vapotant encore.

Stuart ne me regardait même pas, Caleb était proche de moi, mais ne semblait pas totalement là, faisant de la guitare avec ses mains. Dave continuait à lire son livre, que je pus voir de loin ; les contes interdits, Peter Pan. Joel avait finit par sortir dehors pour se dépensé plus avec Boy, son Kelpie australien. Thomas n'était plus dans mon champs de vision depuis un petit moment, Stu non plus d'ailleurs.

Les neuf enfants StilinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant