Chapitre Six

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Stiles avait bien vu les yeux de Sourwolf arrêté de luir quand il regardait autre chose que son petit corps frêle et il n'était pas con, il savait que quand deux loups-garous étaient éperdument amoureux d'un autre, ses iris luisaient, tel Érica et Boyd, Scott et Allison, mais ça le surpris quand-même que Derek brillait pour lui.

- M'aimes-tu ? Fut l'unique question de l'humain à l'égard du plus vieux.

Ce dernier détourna les yeux pour regarder sa propre main, placée sur la cuisse du jeune homme, assit sur la base le l'évier, avant, après un bon moment, faire rencontrer les yeux bruns du Stilinski. Il pouvait voir son propre reflet rouge dans les pupilles noires de Stiles.

Il ne répondit pas, mais la réponse était clair pour tout les deux. Le fils du shérif rougit en soutenant le regard qu'ils se partageaient.

Derek sembla se figer, avant de précipitamment retourner à ses genoux.

Mieczyslaw Stilinski.

Un des peu nombreux soirs où mon père était à la maison, je l'ai retrouvé à nouveau en pleurs, bien qu'il semblait être incroyablement ivre pour cette fois-ci, il murmurait devant une photo de ses enfants.

Sans vraiment y réfléchir, je me suis mis à le filmer, je sais plus trop pourquoi, une vidéo durant au moins cinq bonnes minutes, avant de retourner dans ma chambre rapidement.

J'ai passé la nuit à la regarder, mon père disait faiblement "Qu'ai-je fais pour tous les perdre, si j'avais été compétant, ils seraient peut-être revenus pour plus de temps..." Puis il commençait à avoir une discussion à sens unique avec sa femme décédée.

Ça faisait deux mois que mes frères sont repartis, mais papa n'a jamais arrêté de penser à eux, pensant que c'était son comportement qui les avait fait fuir, autrefois, il était ivre et strict, quand il les a vu partir, il m'a laissé toute la liberté que je voulais.

Décembre arrivait rapidement, la neige tombait déjà assez pour se croire dans une tempête de neige. On avait aucun de nous deux, reçus le moindre message de mes frères, ils voyaient nos messages, mais n'y réagissaient pas.

Puis c'est là, j'ai eu envie de voir ce qu'il se passerait si je venais à leur envoyer cette vidéo, est-ce qu'ils l'ignoreraient comme tout nos autres messages ? Qu'est-ce qu'ils pourraient faire de toutes façons ? Cette petite voix dans ma tête qui me disait ; Vas-y ! Et bah je l'ai écouté et je l'ai envoyé à tout mes frères.

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Le lendemain matin, quand je me suis réveillé, sous les yeux doux de mon Sourwolf, assit près de mon lit. Je ne lui jeta même pas un regard et regarda la connerie que j'avais fais, il n'y avait aucun message d'aucun d'entre eux, bon mise-à-part Dave qui écrivit ; 😭😭 papa tu me manques !!!!.

Je soupire en abandonnant mon téléphone et me redressa, passant mes mains sur mon visage pour m'aider à mieux prendre conscience que j'étais réveillé.

Le loup-garou se plaça juste à côté de moi, assis sur le rebord du lit, il ne disait toujours rien.

Entretemps où rien ne se passait avec mes frères, entre moi et Derek ça à été au départ un peu compliqué à aborder comme sujet, mais maintenant c'est réglé. Je dis pas qu'on est en couple, mais genre, en fréquentation, on se fait des petits trucs quand on a le temps, il me donne des contacts quand on est devant la meute, ça me rend tout content quand il fait ça et je sais qu'il le sait, parce que à chaque fois il me jete un petit regard et puis a un petit rictus de sourire.

- J'ai fais une connerie...

- Hum ?

Je l'observa un instant sans vraiment le voir, trop perdu dans ma tête.

- Hier, mon père était sous et pleurait devant une vieille photo de famille et je l'ai pris en vidéo, puis je l'ai envoyé à mes frères... je... J'avais pas réfléchi, je voulais qu'ils voient ce qu'ils nous avaient fait, mais ils n'ont rien dit, à part Dave...

Je me laissa tomber sur lui.

- Pourquoi Sourwolf, dit moi pourquoi je peux plus me les sortir de la tête ? Je veux dire avant je pensais à eux quelques fois sans plus, en remarquant leurs photos, un petit message vite-fait et on ne se reparle plus pendant des mois, mais là... Je ne fais que penser à eux et mon père aussi...

Je gémissa d'exaspérance, j'étais déçu de moi-même.

- Pourquoi, ai-je dû les texter quand papa s'est fait tiré dessus..?

Il roula des yeux.

- Parce que c'est également leur père à eux aussi, je présume.

- Hum...

Il me ramena à lui dans une longue étreinte, c'était agréable, pour une journée froide d'avoir un corps chaud collé à soit.

Il me becotta le cou avant de se diriger lentement, mais sûrement vers mes lèvres. Quand il y arriva, il s'arrêta et je combla la distance avec le sourire et je pouvais sentir qu'il faisait de même.

Le silence n'était plus si pesant, maintenant qu'il était là, bien que des fois je me demande vraiment ce qu'il me trouve, je veux dire, je suis pas le plus beau, je suis pas le plus fort, je ne suis pas le plus facile à vivre, j'ai énormément de défauts et peu de qualité si je me compare aux autres membres de cette foutue famille.

- Et si tu mettais ton cerveau à off. Me souffla-t-il à l'oreille avec une voix moqueuse. Je peux pratiquement entendre ce que tu penses.

- Hum..

Il nous retourna pour être placé au dessus de moi, me plaquant au lit.

- N'oublie pas que j'ai un père.

- Il est à sept chambres d'ici et je peux t'assurer qu'il dort bien profondément.

Je ria et l'attira dans un baiser.

Il me recula légèrement.

- On est quoi ? Fit-il.

- C'est vraiment toi qui pose cette question.

Il bougea la tête en signe de "pourquoi pas ?".

- Perso, je veux bien être en couple avec toi. Lâchais-je, nonchalant.

- Ça me va. Souria-t-il en se collant à moi.

Les neuf enfants StilinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant