Chapitre 5

12 0 0
                                    

Je me prépara donc en vitesse et partie à l'entraînement sans avoir couru et sans rien dans le ventre ce que je détestais faire mais bon plus le choix. Une fois arrivée je rejoignit le staff. C'était une belle matinée avec un beau soleil mais bon on arrivait fin juin et il faisait vraiment chaud. Ça s'entait déjà le départ pour la Russie en juillet. L'entraînement se passa sans encombre jusqu'à ce que je me sente un peu fébrile. Ma tête commença à tourner et mes jambes à céder sous mon poids:
- Louise ? Ça va ? T'es toute pâle ! Me dit Gil un peu paniqué
- je...j'ai..., je ne pu même pas prononcer une phrase avant de m'effondrer et puis trou noir

POV Benjamin

Je m'entraînais tranquillement en repensant à ma conversation plus tôt avec Louise. Je sais pas ce qui m'a pris d'être aussi à l'aise mais je crois vraiment qu'elle me plaît et pas seulement physiquement mais bon ça fait pas longtemps qu'on se connaît donc bon on verra bien. Tout se passait bien jusqu'à ce qu'on entendit les membres du staff s'agiter. Je me retourna et vu Louise au sol comme évanoui. Je me précipita donc vers elle:
- Louise ! LOUISE !! Criai-je
Elle était vraiment pâle. Je la pris sans hésiter dans mes bras et l'emmena à l'infirmerie le plus vite possible. L'infirmière de l'équipe me reçue et me dit de déposer Louise sur un des lits:
- qu'est ce qui s'est passé ? Me demanda-t-elle
- je sais pas je me suis retourné et elle était par terre. Je pense qu'elle à fait un malaise.
- tu sais ce qui aurait plus déclenché ça ? Me questionna-t-elle pendant qu'elle l'examiner
- elle s'est réveillé en retard ce matin et je suis pas sur qu'elle est déjeuné. En plus elle était en plein soleil dehors
- oui ça doit être ça effectivement. Mais ne t'en fait pas elle va vite s'en remettre. Je vais la laisser se reposer là et si tu peux rester avec elle se serai bien histoire qu'elle panique pas à son réveil, m'expliqua-t-elle
- oui pas de soucis je reste là
L'infirmière partie donc et je me retrouva seul avec Louise sans mon téléphone et avec aucune idée de quand elle allait se réveiller. Mais bon pas grave je vais juste attendre.
Après environ une demi heure je vit que Louise commençait à se réveiller:
- hey, ça va mieux ?
- ça va je me sent juste un peu sonné
- tu m'étonne t'as fais un malaise. T'avais pas déjeuner hein ?
- non j'ai pas eu le temps
- t'es sportive tu devrais savoir que c'est pas bon
- oui je sais désolé
- sois pas désolé pour moi c'est pas moi qui me suis étalé comme une crêpe devant le terrain, dis-je en rigolant
- ahah mais dis moi tu devrais faire de l'humour au lieu du foot mon petit Pavard
- « mon » ? Dis-je étonné
- c'est la seule chose que t'as retenu ? Dit elle en rigolant
- c'est la seule chose qui m'a intéressé
- je vois je vois, dit elle avec un sourire en coin
- tu vois quoi ?
- que tu n'es pas insensible à mon charme légendaire
- mdrrrrr pas du tout
- d'accord donc je vais aller voir Florian après tout je te dois rien
- il en est hors de question, dis-je en me levant
- et pourquoi ça ? Rigola-t-elle
- parce que t'as pas encore vue l'infirmière et que c'est la seule qui peut te dire si tu peux sortir ou pas, dis je en me rattrapant
- c'est juste pour ça hein ?
- oui...
- c'est pas une question de jalousie ?
- pas du tout, dis je en évitant son regard
- pfffff t'es un très mauvais menteur benji
- « benji » ?
- oui... t'aimes pas ?
- j'adore, dis je avec un sourire timide
- temps mieux
L'infirmière revint à ce moment là et vérifia que tout aller bien pour Louise et lui conseilla d'aller manger quelque chose ce qu'elle s'empressa de faire une fois sortis. On partis donc rejoindre tout le monde dans la salle à manger pour le repas.

C'est comme ça Où les histoires vivent. Découvrez maintenant