Introduction : L'autre.

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Elle était attachée, nue.


Faible.


Et ce grand lit était mon espace de jeu. Son corps était ma victime, et je n'ose vous avouer à quel point j'aimais me sentir puissant, je savais qu'elle n'oserait même pas me regarder dans les yeux pendant que je lui écorcherai la peau sous mes vas et viens violents.


Le désir et l'amour sont deux choses différentes. Le jour je l'aimais, la nuit je la baisais. Et dieu seul sait comme elle aimait ça. Sentir mon membre en elle la rendait folle, Elle perdait le contrôle et s'abandonnait à moi, esclave de mes désirs, elle était soumise à mes ordres, à mes perversions.


Si ma femme savait ça.


Mais elle ne savait pas.


Cette petite pute était à moi pour toute la nuit. Et je ne suis pas certain qu'elle serait encore vivante au petit matin. Je préférai laisser planer le doute dans mon esprit et me délecter de la surprise, de mes envies malsaines. Mon psy essaie de me canaliser, le con, il doit sans doute ignorer comment traiter ces petites chiennes qui ne demandent qu'à se faire élargir les orifices.


Pour une pute trouvée sur un parking, elle était d'une beauté très "pure", merveilleux contraste entre son métier et son uniforme.

Elle était presque lumineuse dans ce lit miteux, dans cette chambre pourrie, dans ce Motel de deuxième classe.


Je me ferai une joie de la salir, de la saillir. De faire d'elle ce qu'elle mérite, sous ses airs d'ange, se cache une putain, elle n'est pas différente des autres. Une putain à qui il faut apprendre le respect. Et la peur. La douleur aussi. Je remercie encore la génétique de m'avoir fourni un outil capable de satisfaire mes désirs.


J'aimais voir quand elle souffrait, et plus elle criait, plus je prenais mon pied, et plus j'allais vite et sec. Cette petite pute n'allait peut-être pas mourir cette nuit, mais elle ne saurait plus marcher normalement pendant un petit bout de temps, ça c'est sûr. Et c'est ce qu'elle mérite, salope ignoble.


Et elle me souriait, la conne. Elle me souriait, persuadée qu'elle avait un quelconque charme sur moi. Bientôt, j'enfoncerai ma queue tellement profondément dans son gosier qu'elle n'arrivera à manger que de la soupe pendant plusieurs semaines, elle croyait avoir le contrôle et pensait sans doute que j'étais un client habituel.


Mais elle comprendrait vite quand j'ouvrirai mon sac à outils. Oui, je lirai la peur dans ses yeux et je m'en délecterai. Je prendrai le contrôle de ses angoisses, je la forcerai à se soumettre.


J'avais raison.


Je voyais le doute et une naissante lueur de peur dans les jolis yeux de cette poupée superficielle. Elle mettait un temps fou à comprendre qu'elle allait souffrir. La jeune pute commençait à se rendre compte qu'elle n'avait pas accosté le bon client. C'est incroyable comme ces traînées sont idiotes.

Je sentais déjà que je bandais, au fur et à mesure que la peur devenait palpable dans la chambre.


Elle tentait de m'apostropher doucement, sans oser crier. Elle était déjà consciente que c'est moi qui menais la barque.


Parfait.


Et tandis que je disposais mes outils sur la commode face au lit, j'entendais sa respiration qui se faisait plus saccadée. Plus tremblante.


Cette salope puait la frousse. Et ça m'excitait, je sentais que mon jeans devenait de plus en plus étroit.


Ça me fit penser à l'autre gamine, dans le collège. Elle s'était bien débattue, celle-là, je n'avais jamais autant bandé de toute ma vie. Dommage que ces saletés de flics soient tombés sur sa carcasse avant que je n'y retourne pour une dernière visite... approfondie.


Je me perdais dans mes pensées, mais un petit rictus de stress me rappela ce que je faisais.


Il était temps de l'effeuiller.


Je m'approchai de cette catin et je la sentais tressaillir de façon presque imperceptible, et mon excitation monta d'un cran supplémentaire.

Elle me toisait du regard, mais n'osait prononcer mot. Bien, elle avait déjà compris les règles du jeu, cela devenait de plus en plus intéressant.


C'est la première fois qu'une de ces misérables poupées sentait venir la suite. Elle devait sans doute venir d'une famille plus cultivée. Je commençais à penser à adapter mon plan à ma victime, pour tout faire dans les règles de l'art. C'était dur de s'attaquer au mental des autres : Elles étaient trop superficielles pour découvrir la véritable odeur de l'horreur même.


Elle semblait même me défier du regard cette salope imbue d'elle-même. Je ne communiquais jamais avec mes victimes, parce qu'elles ne méritaient jamais d'entendre ma voix. Mais je décidais de faire exception à la règle, je ne sais pour quelle raison, c'était plus fort que moi.


- "Ton nom.", marmonnais-je, en prenant soin de faire vaciller ma voix afin de la rendre méconnaissable.


- "Pardon ?"


Je fis silence, le temps qu'elle se répète intérieurement ma question.


- " Ambre. ", répondit la pute.


- "Ton vrai nom."


-" C'est quoi tout ça, sur la commode ?"


Un silence supplémentaire effaça sa question.


" Danielle, c'est moins attrayant pour mes clients.., vous comprenez, je suppose.. "


Le léger tremblement dans sa voix fluette m'excitait au plus haut point, mais je n'en fis pas apparat.


"Danielle comment ? ", fis-je, tout en sortant mon ordinateur de son sac posé contre le pied de lit.


" Umbretto. ".


Le léger ronronnement du ventilateur commençait à se faire entendre tandis que je démarrais mon portable.


Quelques instants plus tard, j'étais sur sa page personnelle et je découvrais une toute autre personne que celle attachée sur le lit.


Études de droits. Avec mentions. Son père est un éminent professeur de Psychologie. Aucune trace de la mère. Deux frères, plus âgés et tous deux dans le domaine militaire. Un soldat et un officier de haut rang. Bien loin de ce petit déchet que je croyais avoir trouvé.


Excellent.

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