iria
j'ai repris cette lame que je n'avais pas touchée depuis longtemps j'ai retracé des traits sur mes bras et sur mes cuisses, j'ai rechuté, j'avais promis à mon frère que j'arrêterais, mais c'était bien trop tentant je suis là, assise par terre avec une flaque de sang dans ma chambre, seule, moi et mes sanglots, et bien sûr, cette lame qui me donne le sourire, celle qui contrôle mon humeur l'addition...
je me dépêche de mettre des bandages avant que ma mère rentre, et bien sûr son mari mon frère ne sera pas là ce soir pour mon pire cauchemar
je nettoie la petite flaque de sang, et affiche un sourire, et tout en passant le balai et en enlevant les bouteilles d'alcool qui traînent par terre une fois le ménage fini, ma mère arrive
...
Bonjour maman, dis-je du ton le plus calme
bonjour, t'as fait le ménage et la vaisselle ? Me dit telle d'un ton désintéressé
toujours si impossible davoir une conversation avec elle je crois que nous n'avons jamais parler
_ la je vais la faire répond dit je d'un ton neutre
je me dirige vert la cuisine et fait la vaisselle comme toujours et puis après je prépare le repas car ma mère et affaler dans le canaper avec une bouteille et un joint donc ne vaux mieux pas la déranger
la porte s'ouvre sur le mari de ma mère, et là, cette boule dans mon ventre apparaît, le stress qui avait presque disparu réapparais
ça sera notre petit secret, il faut rien dire, ma puce, d'accord, si un garçon fait ça, c'est qu'ils t'aiment, d'accord ?
_iria rejoint moi dans le sous-sol tu dois t'entraîner, tu as une grosse mission demain, me dit-il
_d'accord répond dit je
ma mission de demain est de tuer un homme deuil, mais quatorze ans, je suis tueuse à gages pour mon beau-père, la première fois que j'ai tué, je devais avoir 8ans c'était horrible, je me souviens que c'était un homme, et il me suppliait de ne pas le tuer et de reposer ça, que je le regretterais, et il avait raison au jour d'aujourd'hui, nous mangeons grâce a mon salaire, c'est dur à croire qu'à dix neuf ans, je travaille comme tueuse à gages,, mais je n'ai pas le choix fin je n'ai jamais eu le choix
je descend en tenu de sport pour m'entrainer, je le vois, préparant les armes, il m'en tend une, je tire, plie poil entre les deux yeux de la cible, et je recommence jusqu'à ne plus avoir de balles dans le chargeur
ces bon vas sur le ring, me dit-il
je prends une gorgée d'eau et monte sur le ring
il s'approche de moi est sans réfléchir, je le mets par terre et il rigole
-tu t'améliore c'est bien, mais tu es trop lente et faible
faible
tu n'es qu'un faible
pourquoi tu pleures pour ça
tous les papas font ça à leur fille
c'est vrai ?
je sens ma colère monter, alors je frappe dans le sac jusqu'à voir du sang dans mes mains et là, je suis satisfaite car s'il y a du sang c'est que j'ai bien travaillé, et peut-être sera-t-il fier de moi, je ne sais pas
ces bon ta bien travaillé, me dit-il d'un ton ferme, ce qui me surprend, je remonte à l'étage, et ma mère est toujours devant la taille elle regarde les anges, je me dirige vers la salle de bain pour me bander les mains et me laver une fois sorti de ma douche j'enfile mon pyjamas et me dirige vert ma chambre et je regarde l'heure sur la pendule, il affiche vent deux heures je dois aller manger pour ne pas me coucher trop tard, car je dois être en pleine forme, je me dirige vers la cuisine et m'installe sur la table en mangeant mes pattes, puis vais me coucher la fatigue, emporte, et je m'endors
Je me réveille à cause du souffle et sur moi, et je vois mon beau-père sur moi, et là je comprends la récompense, ils l'appellent comme ça ce que tous les papa fonds à leur fille, je retiens mes larmes qui risquent de couler, je le vois, qui retire ma culotte, et lui qui se déshabille, et c'est là que mon mode s'écroule, mon cauchemar reprend pourquoi ?
je le vois se rhabiller, et là je comprends qu'il a fini, et là je ne peux plus retenir mes sanglots et là, je décale la photo accrochée au mur de moi et de mon frère, et récupère cette lame qui me fait sourire, et je retrace des traits encore, et encore, jusqu'à voir rouge, je prends mes bandages et je les refais et me rendort comme si de rien n'était, comme toujours, depuis dix-neuf ans
notre petit secret
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alors vous en avait penser quoi?
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bienco del nero
Romanceun trait puis un autre au quoi bon compter seul dans le noir ce vide m'emprisonne se cercle vicieux où on se perd ce jeu ou nous fini son perdant l'addiction Hélas un coup puis un notre à quoi bon compter Dans ce petit espacé qui maitrise avec mes...