Je t'aimerai jusqu'à la mort // Drago Malfoy

18// Un réel commencement

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18 décembre 1995

Alice fonça en plein dans le torse (musclé) de quelqu'un.

-Walsh ?

-C'est moi, elle répondit froidement.

-Ça va ? Tu a l'air bizarre, lui dit Drago.

-Non tu crois ?

-Arrête, dit moi ce qui ne va pas ou je t'appelle Lilice jusqu'à la fin de ta vie.

-Ce qui ne va pas c'est que ça fait une semaine que tu m'ignore, je ne sais toujours pas pourquoi ! S'énerva-t-elle.

-Oh c'est à cause de moi ? C'est mignon, tu es follement amoureuse.

-Je ne suis pas un chien Malefoy, tu n'a pas à m'ignorer comme ça !

-Calme toi sweetheart.

Il s'approcha encore un peu plus et passa un doigt sur les lèvres d'Alice.

Elle sentait sa respiration s'accélérer.

Le blond ricana et s'en alla.

-Malefoy ! Reviens !

-Déjà ?

-Tait toi et excuse toi.

-J'aime pas ça, tu le sais bien.

-Mais toi tu m'aime moi.

-Pardon ? S'étrangla-t-il, les rêves c'est la nuit chérie.

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Pdv Drago

23h

Drago était dans la salle commune, il n'arrivait pas à dormir, comme souvent.

Il entendit des pas dans les escaliers pour mener au dortoir des filles.

Il découvrit Alice qui descendait, très doucement et bizarrement.

-Tout va bien Walsh ?

Elle continua son chemin à travers la salle commune, en ignorant son ami.

Le blond décida de la suivre.

Elle continuais à arpenter les couloirs de Poudlard.

Drago trouvait ça bizarre et attrapa le poignet de la brune.

Elle fut prise d'une secousse et ouvrit mes yeux entièrement.

-Par Merlin Alice tout va bien ?

-Hein ? Euh ouais.

-Qu'est-ce qui c'est passé ? Demanda-t-il.

-Je suis somnambule, lui révéla-t-elle.

-Mais pourquoi tu ne me l'a jamais dit ?

-Je sais pas...

-Bon, faut qu'on retourne a la salle commune avant que Rusard débarque.

-En parlant du loup, j'entends des bruits de pas Malefoy...

-Putain.

Il tira Alice par le bras et se mit à courir, Rusard et miss Teigne à leurs trousses.

-Là ! Un placard à balais ! Chuchota la brune.

Le blond la poussa délicatement à l'intérieur du placard et le ferma à clé grâce à un sort.

Ils reprirent leurs souffles.

Les deux qui étaient collés l'un contre l'autre, tentaient de trouver quelque chose à dire, face au silence gênant.

-On voit pas grand chose, souffla la Serpentarde.