Chapitre 24

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Sofia

Nous devions être chez les parents d'Antoine pour dix-neuf heures, et il était dix-sept heures passées. J'avais gardé ma robe, je rajoutais juste quelques bijoux et mis ma paire de mules. En ce qui concerne la mise en beauté, je m'étais octroyé un trait d'eye-liner en plus de mon mascara. Mes lèvres rouges coordonnaient parfaitement avec ma robe, et je me trouvais plutôt jolie.
Une fois en bas, je découvris Antoine vêtu d'un chino bleu roi, d'un t-shirt blanc et chaussé d'une paire de Converse assez luxueuses. Il était bien habillé, et je faisais un peu tache à ses côtés.
En se retournant, il me dévora du regard, et mes joues prirent la couleur de ma robe.

« Alors, comment me trouvez-vous, Monsieur Griezmann ? » dis-je en faisant un tour sur moi-même.

Il s'approcha de moi, ses mains se posèrent au bas de mon dos, qui était découvert.

« Tu es magnifique », déclara-t-il.

Sa tête vint se nicher dans mon cou pour y parsemer plusieurs baisers. Ses mains se baladaient dangereusement vers ma taille, mais je les enlevai assez vite. Il me regarda sans comprendre mon geste.

« On va être en retard, et là, on part sur un sentier dangereux », expliquai-je.

Il me sourit en guise de réponse. Je pris mon sac avant que nous ne quittions la maison. C'était la première fois que nous sortions d'ici ensemble. J'aimerais tellement me balader à ses côtés, mais c'était tout simplement impossible. Des paparazzis se cachaient un peu partout, et je ne voudrais pas que ma famille découvre sur un magazine ou sur internet ma relation tumultueuse avec le footballeur.
Nous montions dans sa fameuse Rolls Royce. Dès les premiers mètres, il posa automatiquement sa main sur ma cuisse, et mes pensées tournèrent vers la conversation que nous avions eue en début d'après-midi. Il n'avait pas réellement répondu à ma question, et je ne savais pas du tout où nous en étions dans notre relation. Pour le moment, c'était principalement sexuel, et à vrai dire, cela ne me dérangeait pas du tout. Je lui redemanderais demain, c'était son jour de repos.
Sur la route, Antoine m'avait expliqué qu'il avait pris une maison pour ses parents ici à Madrid, pour qu'ils viennent quand cela leur chantait. C'était également pratique pour lui de faire garder les chiens avant mon arrivée.
Nous étions enfin arrivés. C'était une très belle demeure. Antoine m'ouvrit la porte tel un gentleman.

« Merci beaucoup, mon beau prince », souris-je.

Il embrassa ma main avant de m'emmener devant la porte d'entrée, où il toqua. Elle s'ouvrit sur un homme d'une cinquantaine d'années et très grand. Cela devait être son père, Alain.

« Oh mon fiston »

ils s'entrelacèrent avant de se séparer pour qu'Antoine me présente à son père.

« Voici la fameuse Sofia »

il me prit lui aussi dans ses bras.

« Venez, rentrez, le repas est prêt »

Alain nous invita.
Antoine posa sa main derrière mon dos pour que je passe devant lui, un gentleman un jour, gentleman toujours. Je fis la bise à sa mère, ensuite à Théo qui était descendu. Nous nous installions autour de la table rectangulaire. Alain était en bout de table, Isabelle était à sa gauche, Théo à côté de sa mère, tandis qu'Antoine était assis à la droite de son père, et bien évidemment, j'étais à ses côtés. Nous faisions face à sa mère et à son frère.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 09, 2023 ⏰

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